"L'accord va faciliter les échanges de chercheurs, d'ingénieurs, d'information, ainsi que la tenue de conférences conjointes et de symposiums, la promotion de la communication et des échanges entre les laboratoires de recherches et le secteur industriel", a précisé le ministère israélien des Sciences et Technologies dans un communiqué.
Cet accord concerne notamment l'astrophysique, l'ingéniérie spatiale, les télécommunications satellitaires, l'exploration du système solaire, l'observation de la Terre, de la pollution environnementale et la gestion des catastrophes naturelles ainsi que la biologie spatiale, selon ce communiqué.
L'accord conclu avec les 18 membres de l'ASE est destiné, insiste le communiqué, à des "objectifs pacifiques".
Israël a mis sur orbite trois satellites de communication. Le dernier d'entre eux, Amos-3, l'a été en 2008 par un lanceur russe à partir d'une base au Kazakhstan.
Selon le site d'Israel Aerospace Industries (IAI), qui les fabrique, un nouveau satellite, Amos 4, devrait être lancé en 2012.
Israël dispose en outre de son propre lanceur, la fusée Shavit, qui a déjà mis des satellites espions en orbite.
Le 22 juin 2010, Israël avait ainsi lancé un satellite espion depuis une base du sud du pays. Cet engin est censé être en mesure de prendre des clichés en haute résolution et surveiller le programme nucléaire controversé de l'Iran.
Avec ce dernier lancement, l'Etat hébreu compte six satellites d'espionnage actuellement en service.
Israël, qui est considéré comme la seule puissance nucléaire du Moyen-Orient, accuse l'Iran de chercher à se doter de l'arme atomique sous couvert de programme civil, ce que la République islamique dément.
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