"La voie qui nous est réservée est étroite, ni ingérence ni indifférence, les deux nous seraient à juste titre reprochés", a affirmé M. Besson, interrogé sur la situation en Egypte, lors d'un point presse à Jérusalem.
"Pour le gouvernement français la situation qui touche le monde arabo-musulman est une source de très grande préoccupation", a-t-il reconnu.
"Nous sommes bien évidemment partagés entre une préoccupation de stabilité, l'Egypte est de toute évidence un pôle de stabilité pour l'équilibre Proche-Orient/Moyen-Orient et en même temps la France, et plus globalement l'Union Européenne, se doivent d'entendre et d'écouter les aspirations à la liberté et à la démocratie qui émanent d'un certain nombre des peuples du monde arabo-musulman", a poursuivi M. Besson.
"Nous ne pouvons pas nous ingérer dans la situation politique de ces pays (...) Nous ne voulons pas dire aux peuples quels sont les dirigeants qu'ils doivent se choisir", a-t-il conclu.
Le ministre français de l'Industrie, de l'Energie et de l'Economie numérique a commencé samedi une visite de trois jours à Tel Aviv et à Jérusalem pour renforcer le partenariat industriel et technologique entre la France et Israël.
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