Le Hamas et le Jihad islamique ont réaffirmé mercredi que les dirigeants palestiniens ne pouvaient parler au nom de leur peuple, après la diffusion de documents confidentiels sur les pourparlers de paix avec Israël diffusés par Al-Jazira.
Les deux mouvements ont exprimé cette position à l'issue d'une réunion avec d'autres groupes islamistes à Gaza pour déterminer la position à adopter après ces révélations, a-t-on appris de sources concordantes.
"Les participants ont affirmé la nécessité de révoquer les négociateurs et que l'Autorité du Fatah (mouvement du président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas) n'était pas habilitée à parler au nom du peuple palestinien et que tout accord auquel elle parviendrait avec l'occupant n'engagerait pas notre peuple", a déclaré à l'AFP un haut responsable du Hamas, Ismaïl Radwane.
Ils sont convenus de "la nécessité de refonder l'Organisation de libération de la Palestine pour qu'elle soit une référence pour le peuple palestinien et d'arrêter les négociations", a indiqué pour sa part à l'AFP Khaled al-Batsh, un dirigeant du Jihad islamique.
Dans un communiqué, le Hamas a appelé à une manifestation dans la soirée à Rafah (sud) où seront brûlées six effigies représentant M. Abbas, son Premier ministre Salam Fayyad, les négociateurs présents ou passés Saëb Erakat, Yasser Abed Rabbo et Ahmad Qoreï et l'ex-ministre de l'Intérieur Nasr Youssef, tous cités dans les documents d'Al-Jazira.
Al-Jazira a commencé dimanche soir à diffuser des centaines de "documents confidentiels" relatifs aux négociations israélo-palestiniennes de 1999 à 2010 montrant selon la chaîne basée au Qatar que les négociateurs palestiniens étaient prêts en 2008 à des concessions inédites sur Jérusalem-Est et que le droit au retour en Israël des réfugiés de 1948.
Les deux mouvements ont exprimé cette position à l'issue d'une réunion avec d'autres groupes islamistes à Gaza pour déterminer la position à adopter après ces révélations, a-t-on appris de sources concordantes.
"Les participants ont affirmé la nécessité de révoquer les négociateurs et que l'Autorité du Fatah (mouvement du président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas) n'était pas habilitée à parler au nom du peuple palestinien et que tout accord auquel elle parviendrait avec l'occupant n'engagerait pas notre peuple", a déclaré à l'AFP un haut responsable du Hamas, Ismaïl Radwane.
Ils sont convenus de "la nécessité de refonder l'Organisation de libération de la Palestine pour qu'elle soit une référence pour le peuple palestinien et d'arrêter les négociations", a indiqué pour sa part à l'AFP Khaled al-Batsh, un dirigeant du Jihad islamique.
Dans un communiqué, le Hamas a appelé à une manifestation dans la soirée à Rafah (sud) où seront brûlées six effigies représentant M. Abbas, son Premier ministre Salam Fayyad, les négociateurs présents ou passés Saëb Erakat, Yasser Abed Rabbo et Ahmad Qoreï et l'ex-ministre de l'Intérieur Nasr Youssef, tous cités dans les documents d'Al-Jazira.
Al-Jazira a commencé dimanche soir à diffuser des centaines de "documents confidentiels" relatifs aux négociations israélo-palestiniennes de 1999 à 2010 montrant selon la chaîne basée au Qatar que les négociateurs palestiniens étaient prêts en 2008 à des concessions inédites sur Jérusalem-Est et que le droit au retour en Israël des réfugiés de 1948.
Le Hamas et le Jihad islamique ont réaffirmé mercredi que les dirigeants palestiniens ne pouvaient parler au nom de leur peuple, après la diffusion de documents confidentiels sur les pourparlers de paix avec Israël diffusés par Al-Jazira.Les deux mouvements ont exprimé cette position à l'issue d'une réunion avec d'autres groupes islamistes à Gaza pour déterminer la position à adopter...
Les plus commentés
Le faux pas de Samir Geagea… et de l’opposition ?
L'UE annonce un financement pour le Liban d'un milliard d'euros, jusqu'en 2027
Pourquoi la Palestine mobilise une partie de la jeunesse occidentale