Au cours de cette visite de plusieurs jours, aux détails gardés confidentiels pour raisons de sécurité, M. Lieberman doit s'entretenir avec le Premier ministre grec, Georges Papandréou, le ministre des Affaires étrangères Dimitris Droutsas, et le ministre grec chargé des Investissements, Haris Pamboukis, selon la même source.
En quête d'investissements étrangers pour relancer une économie au point mort, les dirigeants grecs doivent discuter avec M. Lieberman de projets dans les secteurs de l'énergie, notamment pour le transit via la Grèce de gaz israélien, et du tourisme, selon le quotidien grec Ta Néa.
Les entretiens doivent aussi porter sur la coopération sécuritaire et militaire.
La Grèce, qui n'a reconnu Israël de jure qu'en 1991, a scellé son rapprochement avec ce pays en août, lors de la visite à Athènes de Benjamin Netanyahu, la première jamais effectuée par un chef de gouvernement israélien. Une crise avait auparavant éclaté entre Isräel et son allié turc, dans le sillage de l'assaut mené en mai par la marine israélienne contre une flottille humanitaire en route vers Gaza, au cours duquel neuf Turcs ont été tués.
Dans une tribune publiée jeudi par un journal israélien, l'ultranationaliste Avigdor Lieberman a jugé que la Turquie était responsable de la crise bilatérale, et affirmé que l'Etat hébreu ne deviendrait pas le "souffre-douleur" de ce pays.
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