Sumiati Binti Salan Mustapa, 23 ans, a subi une greffe de la peau dans un hôpital à Médine (ouest de l'Arabie saoudite), après avoir été brûlée à l'aide d'un fer à repasser. Elle souffre également de fractures aux mains et aux côtes, selon les médias.
Elle doit encore subir d'autres opérations, a déclaré à l'AFP un responsable au consulat indonésien à Jeddah, Diddi Wahyudi. "Sumiati récupère pour le moment (...) mais elle a besoin d'être à nouveau opérée".
Dans un communiqué reproduit par l'agence officielle Spa, le ministère du Travail a "exprimé ses regrets pour ce qui s'est passé avec la femme indonésienne Sumiati. Il s'agit d'un incident isolé qu'il ne faut pas généraliser".
"Il y a plus de 670.000 travailleurs de toutes nationalités employés dans les maisons dans le royaume et ils jouissent de tous les droits. De tels cas isolés sont une offense pour tout le monde", a-t-il ajouté.
La ministre d'Etat indonésienne chargée des femmes et de la protection de l'enfance Linda Gumelar a rendu visite à la victime à l'hôpital, selon lui.
Selon le journal Al-Watan, la maîtresse de l'Indonésienne, une Saoudienne de 53 ans dont l'identité n'a pas été révélée, a été emprisonnée et sera soumise à un examen psychiatrique.
Cette affaire a choqué tant en Indonésie qu'en Arabie saoudite.
La Commission saoudienne des droits de l'Homme, organisme officiel, a proposé d'assister l'Indonésienne.
Le cas d'une autre femme indonésienne, Kikim Komalasari, morte des suites des mauvais traitements en Arabie saoudite a été révélé récemment.
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