"Les pays indépendants, ayant des politiques cohérentes et humaines, peuvent jouer un rôle dans les développements internationaux et corriger les équations mondiales dans le sens de la justice", a-t-il dit.
Il a ajouté que les relations irano-algériennes pouvaient "influencer" les affaires internationales.
M. Ouyahia est arrivé dimanche à Téhéran, à l'invitation du Premier vice-président iranien Mohammad Reza Rahimi, afin de présider les travaux de la première session de la Grande commission mixte algéro-iranienne de coopération.
Le site internet de la télévision d'Etat iranienne a rapporté que les deux dirigeants avaient signé onze mémorandums d'entente, essentiellement liés à la coopération économique.
Durant sa visite, M. Ouyahia, qui a quitté l'Iran lundi soir, s'est également entretenu avec le président du Parlement iranien, Ali Larijani.
Les médias iraniens n'ont pas fait état de discussions entre M. Ouyahia et des dirigeants iraniens au sujet du programme nucléaire iranien controversé.
Le 12 novembre, le secrétaire d'Etat britannique pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord, Alistair Burt, avait demandé à Alger en sa qualité d'"ami" de l'Iran et de la Grande-Bretagne d'expliquer à Téhéran qu'il était "sur une pente dangereuse" avec son programme nucléaire.
"Si l'Algérie par ses relations peut aider à persuader l'Iran d'accepter l'invitation à discuter de son programme nucléaire, ce sera d'une grande aide", avait-il déclaré.
La communauté internationale soupçonne l'Iran de chercher, malgré ses dénégations, à se doter de l'arme nucléaire sous couvert d'un programme nucléaire civil.
La chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton, négociatrice des grandes puissances sur le dossier du nucléaire iranien, a estimé lundi que la reprise des pourparlers avec Téhéran aurait probablement lieu début décembre à Genève.
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