"C'est un signal positif (indiquant) que les autorités birmanes sont prêtes à aller de l'avant avec le sérieux défi de la transition démocratique, et le besoin d'une réconciliation nationale", a déclaré Mme Pillay, dans une déclaration écrite.
"De toute évidence, Aung San Suu Kyi peut apporter une contribution importante à ce processus", a-t-elle ajouté.
Mme Pillay a souligné qu'il était "important que sa libération soit inconditionnelle, et qu'elle soit honorée dans la pratique. Sa longue détention et privation de droits demeurent une grave violation des droits de l'homme de la part du gouvernement birman", a-t-elle relevé.
La responsable onusienne a regretté qu'Aung San Suu Kyi n'ait pas été libérée avant les élections, "comme cela avait été demandé par le Secrétaire général de l'ONU", Ban Ki-moon.
Elle a réitéré son souhait de voir les autorités libérer 2.200 autres prisonniers politiques, "comme un signe clair que le nouveau gouvernement a l'intention de respecter les droits de l'homme et de forger un nouvel avenir pour le pays".
La fille du général Aung San, héros de l'indépendance birmane, a passé près de 15 des 21 dernières années privée de liberté. La communauté internationale, y compris certains pays de l'Association des nations du sud-est asiatique (Asean), dont la Birmanie est membre, réclamait cette libération avec insistance depuis des années.
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