Le chef du parti Kataeb Amin Gemayel a déclaré au journal An-Nahar dans une interview publiée dimanche que la France se penche sur la possibilité d'organiser une réunion entre le président français Nicolas Sarkozy et des responsables libanais.
Le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner a rappelé hier que la France "n'a rien à voir" avec les enquêteurs internationaux du Tribunal spécial pour le Liban (TSL) et qu'elle ne connaît ni le contenu, ni le calendrier, de la mise en accusation du TSL.
Bernard Kouchner est arrivé vendredi au Liban pour une visite officielle de deux jours. Il a rencontré samedi Amin Gemayel à Beyrouth.
La tension est forte dans le pays depuis que des sources non confirmées ont indiqué que le TSL allait bientôt rendre sa mise en accusation sur l'assassinat en 2005 du Premier ministre Rafic Hariri. Si cet acte visait des membres du Hezbollah, des affrontements semblables à ceux des événements de mai 2008 sont à craindre. Des hommes armés dirigés par le parti chiite avait alors pris plus de la moitié de Beyrouth.
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