Mme Clinton "a demandé des clarifications sur la politique du gouvernement chinois en ce qui concerne l'exportation des minerais des terres rares et a reçu des assurances", a-t-il indiqué sous couvert de l'anonymat.
La Chine a été accusée, notamment par le Japon, de restreindre l'accès à ces minerais cruciaux dans l'industrie de pointe, en particulier l'électronique et l'automobile. Elle possède le tiers des réserves mondiales mais 97% de ces 17 minerais vendus l'année dernière étaient d'origine chinoise.
Yang "a donné des indications très claires sur comment la Chine allait honorer ses contrats, travailler avec la communauté internationale, et serait un fournisseur fiable", a confirmé un autre responsable américain.
Jeudi, le ministre japonais des Affaires étrangères Seiji Maehara avait déclaré que son pays allait travailler avec Washington pour diversifier les sources d'importation de terres rares.
"Une fois de plus, le Japon et les Etats-Unis coopèreront de près pour s'engager dans une diplomatie plus diversifiée en matière de terres rares", avait-il précisé.
La Maison Blanche avait de son côté indiqué en début de semaine que ses services évaluaient une éventuelle diminution volontaire par la Chine de ses exportations de minerais stratégiques, mais n'était pas encore parvenus à une conclusion.
Les Etats-Unis et l'Australie disposent de vastes réserves (15 et 5% respectivement), mais ont cessé de les exploiter en raison des prix très concurrentiels que pratiquait la Chine et des inquiétudes liées à l'environnement.
Le ministère chinois du Commerce s'est de son côté réservé le droit de réduire à nouveau ses exportations de terres rares afin de "protéger ses ressources limitées et un développement durable" dans un secteur à problème avec des exploitations illégales et beaucoup de pollution.
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