"La coopération entre ceux qui aspirent à la liberté dans le monde suffit pour faire tomber les puissances arrogantes", a affirmé cheikh Kassem, en référence aux Etats-Unis, qui classent son parti comme organisation terroriste.
Vendredi, Aleida Guevara, 49 ans, qui se définit comme marxiste comme son père, s'est rendue dans la ville portuaire de Tyr, où un responsable local du Hezbollah lui a offert un tableau représentant les visages du "Che" et de Moughniyeh, dirigeant militaire du Hezbollah recherché par Interpol et Washington avant d'être assassiné en 2008.
"Je ne suis pas arabe mais je respecte la vie des gens et je suis fière du courage des peuples (...) Je suis remplie de joie car je sens la présence de mon père ici", a-t-elle dit, selon des déclarations reproduites en arabe dans un communiqué des organisateurs de la rencontre.
Elle a eu lieu dans le cadre d'une campagne pour la libération de cinq Cubains emprisonnés aux Etats-Unis pour espionnage.
Mme Guevara s'est également rendue à la localité frontalière de Kfarkila, à la "Porte de Fatima" où, depuis le retrait israélien du sud du Liban en 2000 après 22 ans d'occupation, les visiteurs viennent observer les localités israéliennes voisines.
"Mon père est encore présent avec les peuples qui résistent", a affirmé la militante cubaine, qui a visité également la prison de Khiam, où des centaines de personnes ont été torturées durant l'occupation israélienne.
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