L'Iran a convoqué jeudi l'ambassadrice de Suisse pour protester contre les sanctions américaines visant des dirigeants iraniens accusés d'atteintes graves aux droits de l'Homme liées à la présidentielle contestée de juin 2009, selon l'agence officielle Irna.
"Mme Livia Leu Agosti, l'ambassadrice de Suisse qui gère les intérêts américains en Iran, a été convoquée au ministère des Affaires étrangères à propos des sanctions illégales", a rapporté Irna.
Le Trésor américain a annoncé mercredi que le président Barack Obama avait signé un décret "imposant des sanctions à des dirigeants iraniens dont il est établi qu'ils ont été responsables ou complices de violations graves des droits de l'Homme impliquant l'Etat iranien".
Les faits mis en cause se sont déroulés après l'élection présidentielle de juin 2009, qui avait vu la réélection du président conservateur Mahmoud Ahmadinejad, et qui s'étaient soldés par des dizaines de morts lors de manifestations contestant le scrutin.
Les sanctions gèlent en particulier les avoirs de huit personnalités, dont trois ministres en exercice, pourraient détenir sur le sol américain.
Parmi les personnes visées par ces sanctions figurent Mohammad Ali Jafari, chef des Gardiens de la Révolution, et Saïd Mortazevi, ancien procureur général de Téhéran, suspendu à la mi-août après avoir été tenu pour responsable de la mort de trois opposants dans une prison en juillet 2009.
Selon un responsable du ministère des Affaires étrangères iranien cité par Irna, "cet acte annonce le bouleversement de l'ordre international car aucune loi ne permet au gouvernement américain de faire une telle chose, alors que lui-même commet des violations politiques des droits de l'Homme", a dit ce responsable non identifié.
"Mme Livia Leu Agosti, l'ambassadrice de Suisse qui gère les intérêts américains en Iran, a été convoquée au ministère des Affaires étrangères à propos des sanctions illégales", a rapporté Irna.
Le Trésor américain a annoncé mercredi que le président Barack Obama avait signé un décret "imposant des sanctions à des dirigeants iraniens dont il est établi qu'ils ont été responsables ou complices de violations graves des droits de l'Homme impliquant l'Etat iranien".
Les faits mis en cause se sont déroulés après l'élection présidentielle de juin 2009, qui avait vu la réélection du président conservateur Mahmoud Ahmadinejad, et qui s'étaient soldés par des dizaines de morts lors de manifestations contestant le scrutin.
Les sanctions gèlent en particulier les avoirs de huit personnalités, dont trois ministres en exercice, pourraient détenir sur le sol américain.
Parmi les personnes visées par ces sanctions figurent Mohammad Ali Jafari, chef des Gardiens de la Révolution, et Saïd Mortazevi, ancien procureur général de Téhéran, suspendu à la mi-août après avoir été tenu pour responsable de la mort de trois opposants dans une prison en juillet 2009.
Selon un responsable du ministère des Affaires étrangères iranien cité par Irna, "cet acte annonce le bouleversement de l'ordre international car aucune loi ne permet au gouvernement américain de faire une telle chose, alors que lui-même commet des violations politiques des droits de l'Homme", a dit ce responsable non identifié.
L'Iran a convoqué jeudi l'ambassadrice de Suisse pour protester contre les sanctions américaines visant des dirigeants iraniens accusés d'atteintes graves aux droits de l'Homme liées à la présidentielle contestée de juin 2009, selon l'agence officielle Irna."Mme Livia Leu Agosti, l'ambassadrice de Suisse qui gère les intérêts...
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