"Non, nous n'allons résolument pas brûler le Coran", a-t-il dit, avant d'ajouter "ni aujourd'hui ni jamais", en réponse à une question pour savoir s'il avait juste reporté son projet d'autodafé ou s'il y avait renoncé pour de bon.
Le pasteur a expliqué que l'objectif de son Eglise était "de montrer qu'il y a un élément très dangereux et très radical dans l'islam". "Nous avons totalement accompli cette mission", s'est-il félicité.
Un proche du pasteur, K.A. Paul, avait affirmé vendredi être sûr à "100%" que le projet de brûler 200 exemplaires du Coran, qui a suscité une avalanche de réactions négatives dans le monde, ne serait pas exécuté samedi.
Terry Jones avait annoncé jeudi qu'il abandonnait son initiative - après avoir laissé planer une lourde incertitude - en échange de la promesse que le projet controversé de construction d'une mosquée près du site des tours jumelles du World Trade Center, détruites le 11 septembre 2001, serait déplacé.
Mais l'imam à l'origine du projet, Feisal Abdul Rauf, avait très vite démenti tout accord.
K.A. Paul, un ami évangéliste du pasteur, a indiqué samedi que Terry Jones était parti vendredi pour New York où il espère rencontrer l'imam Rauf.
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