"Brûler le Coran reviendrait à insulter non seulement les musulmans, mais également tous les défenseurs de la liberté de culte et de la tolérance dans le monde", a réagi M. Hague dans un communiqué.
L'autodafé serait "égoïste et provocant à l'extrême". "Nous espérons que les personnes impliquées réexamineront leur projet et ne le mettront pas en oeuvre", a-t-il ajouté.
Peu auparavant, un porte-parole du Premier ministre britannique David Cameron avait souligné la "forte opposition" de Londres à "toute tentative d'offenser un membre d'une communauté religieuse ou d'un groupe ethnique".
Pour sa part, l'ancien Premier ministre britannique Tony Blair avait incité les gens à "lire le Coran" plutôt que le brûler. "En tant que chrétien, je me joins aux hommes, croyants ou non, qui demandent au pasteur Terry Jones d'annuler sa manifestation", a déclaré dans un communiqué l'actuel représentant du Quartette pour le Proche-Orient.
L'archevêque de Canterbury, Rowan Williams, chef de l'Eglise anglicane, a également condamné le projet. "Nous nous opposons collectivement à ce type de provocation et insistons sur le fait qu'il n'y a pas place dans nos traditions pour l'action violente", indique l'archevêque.
"La menace de porter atteinte à des écritures sacrées est profondément déplorable et doit être fortement condamnée", souligne-t-il.
Le pasteur Terry Jones, qui dirige une petite église en Floride (sud-est des Etats-Unis), compte brûler 200 exemplaires du Coran samedi, jour anniversaire des attentats du 11 septembre 2001.
Les plus commentés
Le Liban n'a pas besoin d'argent, mais d'une décision politique pour renvoyer les migrants syriens, tacle Bassil
Écran noir pour Al-Jazeera en Israël
Le médecin britanno-palestinien Ghassan Abou Sitta, venu témoigner de la situation à Gaza, refoulé en France