Selon le quotidien américain, "l'administration (du président Barack Obama) a conclu que les pressions ne suffiront pas à elles-seules à faire bouger le dictateur malade et reclus" de Corée du Nord, Kim Jong-il, qui semble préparer sa succession.
La secrétaire d'Etat Hillary Clinton a ainsi organisé une réunion la semaine dernière afin de solliciter des avis d'experts et d'anciens hauts fonctionnaires sur les prochaines mesures à adopter vis-à-vis de Pyongyang.
"Le consensus, même parmi les faucons, s'est fait pour dire qu'il fallait rétablir une forme de contact avec M. Kim", a rapporté le journal.
Même si Washington compte continuer à renforcer les sanctions contre la Corée du Nord, certains experts redoutent que "la pression sans le dialogue augmente le risque de guerre", commente le New York Times.
Si les Etats-Unis ont dit refuser de négocier avec la Corée du Nord tant que ce pays n'accepte pas de démanteler son programme nucléaire, une possibilité serait d'ouvrir le dialogue sur les autres questions que le nucléaire, ajoute le journal.
Ces informations sont publiées alors que l'ancien président américain Jimmy Carter a quitté la Corée du Nord vendredi avec un Américain dont il a obtenu la libération, et un message de Pyongyang sur sa volonté de reprendre les négociations sur son désarmement nucléaire.
Mais parallèlement, la Corée du Nord a fait savoir qu'elle riposterait avec ses "forces nucléaires dissuasives" si elle est agressée par les Etats-Unis et la Corée du Sud, par la voix de l'ambassadeur nord-coréen à Cuba cité samedi par une agence de presse cubaine.
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