"Nous avons consulté le procureur général et la Cour suprême et il nous a été répondu que c'était légal et permis" par le droit international, a déclaré le procureur militaire, Avihai Mandelblit, cité par les médias israéliens, lors de sa déposition devant la commission d'enquête israélienne présidée par le juge de la Cour suprême à la retraite Yaakov Tirkel.
Il a également affirmé que le blocus naval était motivé par de "pures considérations militaires", et non pas un élément d'une "guerre économique", contre le Hamas qui contrôle la bande de Gaza, comme le soutiennent des ONG y compris israéliennes.
M. Mandelblit a également souligné que, même avant l'instauration du blocus, toutes les marchandises arrivant à Gaza par bateau devaient être acheminées par voie terrestre, le territoire palestinien ne disposant pas de port.
Le mandat de la commission Tirkel, qui compte deux observateurs internationaux, se limite aux aspects juridiques de l'assaut au regard du droit international. Elle doit ensuite soumettre ses conclusions, ainsi que celles d'une commission militaire israélienne, à un groupe d'experts de l'ONU.
Après l'indignation provoquée par l'assaut du 31 mai, Israël a accepté d'alléger le blocus qu'il impose à Gaza depuis juin 2006, renforcé à la suite de la prise de contrôle du Hamas en juin 2007.
Il affirme désormais y laisser passer tous les produits à l'exception des armes et des biens susceptibles d'être utilisés à des fins militaires.
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