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Turquie/complot: le mandat d'arrêt concerne 25 généraux et amiraux (presse)

Vingt-cinq généraux et amiraux turcs en activité figurent nominativement sur la liste de 102 suspects visés par un mandat d'arrêt pour un complot présumé de coup d'Etat, en 2003, pouvait-on lire lundi sur le site internet du journal turc Milliyet.
Il n'a pas été possible d'obtenir confirmation de cette information du procureur en charge du dossier, à Istanbul.
L'agence de presse Anatolie avait fait état de la présence de cing généraux et deux amiraux sur cette liste, au moment de l'annonce du mandat d'arrêt, vendredi.
Dix-sept généraux et amiraux à la retraite, dont les anciens chefs de la marine et de l'armée de l'air, sont également visés par le mandat d'arrêt, selon Milliyet.
Au total 196 personnes ont été inculpées dans ce complot qui aurait été fomenté au siège de la Première armée à Istanbul, après l'arrivée au pouvoir en 2002 de l'AKP, une formation issue de la mouvance islamiste.
L'arrivée de l'AKP avait fait redouter à une partie de l'opinion et de la hiérarchie militaire une remise en cause de la laïcité en Turquie.
Le complot "Opération masse de forgeron", visait à commettre des attentats dans des mosquées et à provoquer des tensions avec la Grèce, pour semer le chaos et justifier un coup d'Etat, selon l'acte d'accusation.
Le général à la retraite Cetin Dogan, ancien commandant de la Première armée, est le principal accusé dans cette affaire.
Il a été hospitalisé après son arrestation dimanche soir, en raison d'un risque d'infarctus, selon son avocat.
Les avocats de 32 suspects ont déposé lundi des recours contre les mandats d'arrêt visant leurs clients, selon Anatolie. D'autres appels devaient être interjetés dans la journée.
Environ 40 militaires d'active ou à la retraite, dont le général Dogan, avaient été arrêtés en février dans cette affaire qui avait provoqué une vive émotion dans le pays, puis remis en liberté après des mises en cause de la procédure.
Plusieurs juristes et jusqu'à certains cadres du Parti de la justice et du développement (AKP), au pouvoir, ont contesté les mandats d'arrêt, estimant que ceux-ci ne pouvaient être délivrés qu'après avoir constaté l'absence des suspects à la première audience de leur procès, fixée au 16 décembre.
Vingt-cinq généraux et amiraux turcs en activité figurent nominativement sur la liste de 102 suspects visés par un mandat d'arrêt pour un complot présumé de coup d'Etat, en 2003, pouvait-on lire lundi sur le site internet du journal turc Milliyet.Il n'a pas été possible d'obtenir confirmation de cette information du procureur en...