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Échange uranium: la réponse de Téhéran reçue par l'AIEA (officiel)

L'AIEA a confirmé lundi avoir reçu la réponse de Téhéran aux interrogations du groupe de Vienne (Etats-Unis, Russie, France) sur la proposition d'échange de combustible nucléaire faite par le Brésil, la Turquie et la République islamique.
"Le directeur-général de l'Agence internationale de l'énergie atomique Yukiya Amano a reçu aujourd'hui (lundi) une lettre du gouvernement iranien concernant la fourniture de combustible nucléaire pour le réacteur de recherche de Téhéran", a indiqué Gill Tudor une porte-parole de l'AIEA.
"La lettre a été transmise aux gouvernements français, russe, et américain, ainsi qu'aux gouvernements brésilien et turc", a-t-elle ajouté.
L'agence iranienne Fars avait plus tôt dans l'après-midi annoncé la remise d'un courrier à M. Amano par le représentant iranien Ali Asghar Soltanieh. Selon Fars la lettre était signé par le chef du nucléaire iranien Ali Akbar Salehi. L'AIEA n'a pas communiqué de détails.
Le groupe de Vienne avait soulevé un certain nombre de questions concernant la proposition faite par le Brésil, la Turquie et l'Iran, appelée Déclaration de Téhéran.
L'Iran a proposé le 17 mai aux grandes puissances, dans le cadre d'un accord avec le Brésil et la Turquie, d'échanger en territoire turc 1.200 kilos de son uranium faiblement enrichi (3,5%) contre 120 kilos de combustible enrichi à 20% destiné au réacteur de recherche médicale de Téhéran.
Cette initiative a été ignorée par les grandes puissances qui ont voté le 9 juin un quatrième volet de sanctions contre Téhéran, soupçonné de vouloir se doter de l'arme atomique sous couvert de programme civil.
Un tel échange avait été proposé en octobre par le groupe de Vienne sous l'égide de l'AIEA. Mais l'Iran avait posé des conditions inacceptables selon les grandes puissances, et avait présenté, comme contre-proposition, la Déclaration de Téhéran.
Sans attendre cette réponse, les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne ont adopté lundi des sanctions à l'encontre de la République islamique plus sévères encore que celles du Conseil de sécurité de l'Onu pour contraindre Téhéran à revenir à la table des négociations. Le Canada les a imité quelques heures plus tard.
L'AIEA a confirmé lundi avoir reçu la réponse de Téhéran aux interrogations du groupe de Vienne (Etats-Unis, Russie, France) sur la proposition d'échange de combustible nucléaire faite par le Brésil, la Turquie et la République islamique."Le directeur-général de l'Agence internationale de l'énergie atomique...