"Quelques uns parmi ceux qui ont aidé les (kamikazes) derrière le crime de Zahedan ont été identifiés et certains d'entre eux ont été arrêtés", a déclaré M. Abdollahi, cité par l'agence Irna, sans fournir le nombre d'interpellations.
"Il est évident pour nous que les personnes qui ont perpétré cette attaque terroriste contre la mosquée Jamia de Zahedan étaient liées au groupe de Righi", a-t-il poursuivi, en référence au groupe rebelle sunnite Joundallah, dont le chef, Abdolmalek Righi, a été pendu le 20 juin.
Joundallah (soldats de Dieu) a revendiqué la double attaque du 15 juillet contre la mosquée chiite de Zahedan, qui a également fait plus de 250 blessés. Le groupe, en lutte depuis 10 ans contre le pouvoir iranien, a indiqué avoir voulu frapper les Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique du régime.
Dans la foulée de l'attentat, la police iranienne avait indiqué que six "criminels" avaient été tués lors d'affrontements avec les forces de sécurité dans la province de Sistan-Balouchistan, dont Zahedan est le chef-lieu, sans préciser s'ils avaient un rapport avec la double attaque.
Elle avait aussi fait état de l'arrestation de 40 personnes pour "avoir provoqué des troubles" à Zahedan, là encore sans autre indication.
Les responsables iraniens ont par ailleurs accusé les Etats-Unis d'être derrière l'attaque.
Téhéran accuse régulièrement le Joundallah d'être entraîné et équipé par les services de renseignement américains, israéliens, britanniques, mais aussi pakistanais dans le but de déstabiliser le pouvoir central.
Les plus commentés
Un milliard d'euros pour aider le Liban ou pour... « acheter son silence » ?
Le Liban n'a pas besoin d'argent, mais d'une décision politique pour renvoyer les migrants syriens, tacle Bassil
Mikati : Le don de l'UE n'est pas une condition pour que les réfugiés syriens restent au Liban