L'installation de ce radar avait d'abord été révélée jeudi par le Wall Street Journal et avait poussé le département d'Etat a faire part de ses inquiétudes quant aux liens entre Damas et Téhéran.
Selon le responsable du ministère américain de la Défense interrogé par l'AFP, le système de détection aérien a été installé l'an dernier en Syrie.
Ni Israël, ni les Etats-Unis n'ont exclu l'éventualité d'une frappe aérienne contre l'Iran, accusé par les Occidentaux de vouloir se doter d'un arsenal nucléaire militaire sous couvert d'un programme civil. Téhéran dément ces accusations.
Jeudi, Philip Crowley, le porte-parole du département d'Etat avait fait part des inquiétudes de Washington quant aux liens entre l'Iran et la Syrie.
"Nous ne pensons pas que les projets de l'Iran pour la région aillent dans l'intérêt de la Syrie", avait-il dit.
Bien que chaque pays "ait le droit de se défendre", l'installation de ce radar est inquiétante du fait des relations qu'entretient Damas avec le Hezbollah libanais, avait asséné M. Crowley.
Quant à l'Iran, le président Barack Obama a promulgué jeudi une nouvelle série de sanctions contre Téhéran votée par le Congrès. Ce sont les mesures les plus dures jamais prises par les Etats-Unis. En promulguant ces sanctions, M. Obama avait averti la République islamique que la poursuite de son programme nucléaire renforcerait son isolement.
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