"Je suis très inquiet au sujet des incidents qui ont eu lieu et je sais que les membres du Conseil de sécurité sont inquiets aussi", a affirmé Michael Williams, à l'issue d'une rencontre avec l'ancien Premier ministre libanais Najib Mikati.
Qualifiant les incidents de "regrettables", le diplomate a estimé qu'il était "dans l'intérêt de tout le monde qu'(ils) ne se reproduisent plus à l'avenir".
Il y a eu "plus de 20 incidents" et "dans l'une des protestations, une centaine de personnes étaient impliquées", a précisé M. Williams.
"Certains (actes) étaient peut-être spontanés, mais d'autres étaient clairement orchestrés", a-t-il dit.
Le mouvement islamiste chiite Hezbollah, qu'une guerre destructrice a opposé à Israël à l'été 2006, est le parti politique le plus influent dans le sud du Liban.
La Finul, qui compte 13 000 militaires de plusieurs nationalités, a été formée en 1978 pour surveiller la frontière avec Israël. Elle a vu ses effectifs renforcés par la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'ONU qui a mis fin à la guerre de 2006.
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