"Il y a eu deux demandes de vols et nous les avons refusées toutes deux", a déclaré cette source, parlant sous le couvert de l'anonymat.
"Cela ne signifie pas que nous allons les refuser dans l'avenir, mais nous allons les prendre au cas par cas", a-t-elle ajouté.
Le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan a indiqué lundi que la Turquie avait interdit le survol de son territoire à un avion militaire israélien en partance pour la Pologne au lendemain du raid israélien, survenu le 31 mai, au cours duquel neuf ressortissants turcs avaient été tués.
La presse turque a évoqué un deuxième avion israélien interdit de survol.
Interrogée par l'AFP, la source diplomatique n'a pas été en mesure de donner de détails sur ce deuxième vol.
Elle a en revanche insisté sur le fait que le transit des vols civils n'était pas concerné: "il s'agit d'une obligation internationale, nous ne ferons pas une chose pareille", a-t-elle déclaré.
Le raid contre la flottille qui voulait forcer le blocus imposé par Israël à Gaza, a porté un coup sévère aux relations entre les deux pays qui avaient signé des accords de coopération militaire en 1996.
La Turquie a rappelé son ambassadeur et a exigé une enquête internationale.
Elle a fait savoir qu'elle exige d'Israël des excuses, des dommages pour les familles des victimes, une enquête internationale sur le raid, la libération des trois navires turcs saisis pendant l'opération et la fin du blocus de Gaza.
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