La Turquie a appelé l'AIEA et les pays du Groupe de Vienne à donner une réponse positive à l'accord irano-turco-brésilien sur un échange d'uranium, que l'Iran a notifié officiellement lundi à l'Agence internationale de l'énergie atomique.
"Après ce pas important franchi par l'Iran, nous sommes pleinement confiants que l'AIEA, les Etats-Unis, la France et la Russie, qui constituent le Groupe de Vienne, donneront aussi une réponse positive et sauront saisir cette occasion (...) pour que l'accord soit appliqué", a déclaré le ministère turc des Affaires étrangères dans un communiqué.
L'AIEA avait annoncé auparavant que l'Iran lui avait remis une lettre de notification de l'accord tripartite signée par le chef de l'Organisation de l'énergie atomique iranienne, Ali Akbar Salehi.
"Nous attendons de l'Agence, conformément à l'article 6 de la déclaration, d'informer le groupe de Vienne et de nous transmettre la réponse positive de ce groupe", écrit notamment Ali Akbar Salehi dans sa lettre de notification.
Signé le 17 mai à Téhéran, l'accord tripartite prévoit l'échange en Turquie de 1.200 kg d'uranium iranien faiblement enrichi (3,5%) contre 120 kg de combustible enrichi à 20% fourni par les grandes puissances et destiné au réacteur de recherche nucléaire à des fins médicales de Téhéran.
"La Turquie est prête à poursuivre sa contribution pour parvenir à une solution pacifique" à ce dossier, souligne le ministère turc des Affaires étrangères.
Malgré la nouvelle offre iranienne, les Etats-Unis sont parvenus la semaine dernière à convaincre la Chine et la Russie de soutenir un projet de résolution du Conseil de sécurité de l'ONU prévoyant une quatrième série de sanctions contre l'Iran.
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