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"Qui dit que l'Iran est une affaire qui ne regarde que les USA ?" (Lula)

Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a déclaré jeudi que le dossier nucléaire iranien était désormais dans le camp des grandes puissances, et répondu aux critiques sur sa médiation par l'interrogation : "qui dit que cette affaire ne regarde que les Etats-Unis ?".

"La vérité toute crue est que l'Iran était présenté comme un démon qui ne voulait pas s'asseoir (pour négocier); l'Iran a décidé de s'asseoir à la table des négociations et je veux voir si les autres vont faire ce qu'ils voulaient que l'Iran fasse" et négocier à leur tour, a souligné Lula.

"Il y en a qui ne savent pas faire de politique sans avoir d'ennemis", a lancé le président brésilien au cours d'une cérémonie avec plusieurs maires du pays.

Le chef de l'Etat a estimé que le Brésil avait contribué au "multilatéralisme, dont on devrait tenir compte", en proposant de négocier la question du nucléaire iranien.

Il s'est dit par ailleurs triste du "complexe d'infériorité" de certains Brésiliens qui pensaient que leur pays n'était pas capable d'être un médiateur.

"Nous sommes allés en Iran et nous sommes parvenus, après 18 heures de réunions et après deux voyages (du chef de la diplomatie brésilienne) Celso Amorim, à ce que l'Iran fasse ce que le Conseil de sécurité de l'ONU demandait depuis six mois", a-t-il dit.

Au sujet de la jeune Française Clotilde Reiss libérée par Téhéran, Lula a affirmé que "cela faisait quatre mois et demi que nous discutions pour la libérer". "Personne ne le savait, sauf nous", a-t-il ajouté.

Le Brésil et la Turquie ont réussi à obtenir un accord lundi avec Téhéran visant à stocker en Turquie de l'uranium enrichi iranien.

L'accord a cependant été froidement accueilli par la majorité des pays ayant un siège au sein du Conseil de sécurité de l'ONU, Etats-Unis en tête, qui prônent de nouvelles sanctions à l'encontre de l'Iran.

Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a déclaré jeudi que le dossier nucléaire iranien était désormais dans le camp des grandes puissances, et répondu aux critiques sur sa médiation par l'interrogation : "qui dit que cette affaire ne regarde que les Etats-Unis ?".
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