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Iran/nucléaire : début des négociations sur de nouvelles sanctions à l'ONU

Les ambassadeurs à l'ONU des six puissances chargées du dossier nucléaire iranien se réunissaient jeudi à New York pour entrer dans le vif des négociations sur un nouveau train de sanctions à l'égard de Téhéran pour son programme nucléaire suspect.

Les présidents russe Dmitri Medvedev et américain Barack Obama ont affiché à Prague une fermeté commune sur cette question, évoquant tous deux la perspective d'une nouvelle série de sanctions de l'ONU contre Téhéran.

Les ambassadeurs des cinq Etats membres permanents du Conseil de sécurité (Chine, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie) et de l'Allemagne devaient se retrouver hors de l'immeuble de l'ONU dans l'après-midi.

Ils devaient travailler sur un projet de résolution rédigé par les Etats-Unis et prévoyant notamment des sanctions à l'égard des Gardiens de la révolution iraniens, considérés comme impliqués dans les activités de prolifération nucléaire.

Jusqu'à présent la Chine, allié traditionnel de l'Iran, s'opposait à des discussions sur de nouvelles sanctions pour contraindre ce pays à suspendre son programme d'enrichissement d'uranium.

"La Chine participera à ces discussions", a déclaré la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Jiang Yu, jeudi lors d'un point de presse à Pékin.

"La Chine continue à penser que le dialogue et les consultations sont le meilleur moyen de résoudre la question nucléaire iranienne", a-t-elle cependant ajouté.

Mercredi, le chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner, avait annoncé la participation de la Chine à cette réunion, en espérant une "résolution qui ne soit pas a minima".

Peu après la signature du nouveau traité à Prague, M. Obama a déclaré que son pays et la Russie souhaitaient que l'Iran subisse les "conséquences" de son attitude sur le dossier nucléaire.

"Les Etats-Unis et la Russie font partie d'une coalition de pays qui insistent pour que la République islamique d'Iran subisse des conséquences car elle n'a eu de cesse de faillir à ses obligations", a-t-il déclaré, constatant l'échec d'une politique de la "main tendue" à la République islamique qu'il avait initiée au début de son mandat.

"Nous travaillons ensemble au Conseil de sécurité de l'ONU pour adopter des sanctions sévères à l'encontre de l'Iran", a-t-il affirmé.

M. Medvedev a de son côté déclaré qu'il ne "pouvait exclure" des sanctions.

Les ambassadeurs à l'ONU des six puissances chargées du dossier nucléaire iranien se réunissaient jeudi à New York pour entrer dans le vif des négociations sur un nouveau train de sanctions à l'égard de Téhéran pour son programme nucléaire suspect.
Les présidents russe Dmitri Medvedev et américain Barack...