Le président par interim du Nigeria, Goodluck Jonathan, a placé plusieurs Etats du centre du Nigeria sous alerte maximum après des heurts sanglants ayant fait une centaine de morts, indique un communiqué officiel dimanche soir.
De nouveaux heurts à caractère ethnique ont coûté la vie à plus de cent personnes, en majorité des femmes et des enfants, tôt dimanche, près de Jos, la capitale de l'Etat central du Plateau.
"Le président en exercice a placé toutes les forces de sécurité du Plateau et des Etats voisins en alerte maximum afin d'empêcher que ce dernier conflit ne déborde" sur d'autres Etats nigérians, selon le communiqué publié à Abuja.
"Il a aussi ordonné à tous les services de sécurité de prendre des initiatives stratégiques pour battre ces bandes de tueurs en maraude".
"M. Jonathan doit également rencontrer les dirigeants des services de sécurité du pays pour discuter urgemment des moyens de mettre fin aux violences", toujours d'après la présidence fédérale nigériane.
Les attaques nocturnes ont été menées contre trois villages de l'ethnie Berom, au sud de Jos, par des pasteurs de l'ethnie Fulani, généralement des nomades, d'après des villageois, des militants pour les droits de l'homme et des sources gouvernementales.
Il s'agissait manifestement d'attaques de représailles.
Un journaliste a compté "103 corps empilés à Dogo Nahawa", le principal village concerné.
En janvier dernier, des affrontements entre chrétiens et musulmans, et à caractère ethnique, avaient fait 326 morts Jos et dans ses environs, selon la police, plus de 550 d'après d'autres sources.
De nouveaux heurts à caractère ethnique ont coûté la vie à plus de cent personnes, en majorité des...
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