Les grandes puissances ne parviendront pas à un consensus pour imposer de nouvelles sanctions internationales contre l'Iran, a estimé dimanche le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Ramin Mehmanparast cité par l'agence officielle IRNA.
"Il est naturel que le principe de sanctions contre le programme nucléaire iranien pacifique ne puisse pas se matérialiser, dans la mesure où, procédant de motivations politiques, il ne serait fondé sur aucune base logique ou légale", a déclaré M. Mehmanparast.
Le porte-parole était interrogé sur le désaccord persistant entre la Chine, la Russie et les pays Occidentaux sur l'opportunité de nouvelles sanctions économiques contre l'Iran pour sa politique nucléaire.
"Un consensus pour sanctionner l'Iran sera très difficile à trouver entre ces pays", a ajouté M. Mehmanparast.
Les Occidentaux, qui ont obtenu un feu vert conditionnel de Moscou pour l'adoption de nouvelles sanctions par le conseil de sécurité de l'ONU, se heurtent en revanche toujours au refus de Pékin, qui estime que toutes les options diplomatiques n'ont pas encore été épuisées pour convaincre Téhéran d'accepter un accord avec les grandes puissances qui cherchent à contrôler sa politique d'enrichissement d'uranium.
Les Occidentaux redoutent que l'Iran, en dépit de ses dénégations, ne cherche à se doter de l'arme atomique sous couvert d'un programme nucléaire civil.
L'Iran a rejeté en octobre une proposition du groupe des Six (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Grande-Bretagne et Allemagne) sur un échange de son uranium faiblement enrichi contre du combustible hautement enrichi dont il dit avoir besoin pour son réacteur de recherche nucléaire de Téhéran.
Ce rejet a entraîné la condamnation de l'Iran par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), qui a exprimé publiquement pour la première fois le mois dernier son "inquiétude" quant à la capacité de l'Iran de construire une arme nucléaire.
"Il est naturel que le principe de sanctions contre le programme nucléaire iranien...
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