Si la « dynamique de progression » soulignée par Marc Lièvremont est indéniable, la statistique rappelle impitoyablement le chemin qui reste à parcourir. « On n'a toujours pas été capables d'assurer une série de trois victoires consécutives », reconnaît l'entraîneur.
Le discours a été relayé par le capitaine Thierry Dusautoir : « valider les acquis de la saison 2009 » et « gagner ce tournoi ». « Pour gagner le tournoi, il faut de la constance, ça tombe bien. Et ça commence par l'Écosse », résume-t-il.
Face à un pack écossais réputé moins puissant, la constance sera d'abord attendue des avants français, satisfactions de l'exercice 2009, qui devront confirmer, autour des Servat, Mas, Nallet, Harinordoquy et autre Dusautoir, leur rôle de clé de voûte d'une équipe en construction.
Le match-référence où les Bleus avaient concassé les redoutés champions du monde sud-africains, tant en conquête (mêlées, touches) que dans les mêlées ouvertes, sera dans toutes les têtes.
L'attente portera sur les trois-quarts qui avaient notamment énormément déçu malgré la victoire (22-13) face aux mêmes Écossais l'an dernier.
Avec les « anciens » Yannick Jauzion et Aurélien Rougerie pour encadrer Mathieu Bastareaud (4 sélections) et Benjamin Fall (1), l'objectif est clair : imposer son jeu par la puissance face à une équipe écossaise plus solide qu'il n'y paraît.
Reprise en main après le tournoi 2009 par l'Anglais Andy Robinson, elle a battu à l'automne pour la première fois depuis 27 ans l'Australie (9-8) au terme d'une remarquable prestation défensive.
Deux ans après son ouverture de « mandat » réussie, l'équipe de France de Marc Lièvremont doit une nouvelle fois poser à Murrayfield un jalon de son histoire quadriennale. Avant de se mesurer le 13 février au Stade de France à un modèle de constance : l'Irlande, qui reste sur onze matches sans défaite.
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