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Israël : un responsable de l'armée nie une montée de la tension avec le Liban

Un haut responsable de l'armée israélienne a nié dimanche une montée de la tension à la frontière avec le Liban, a contrario de propos tenus la veille par un ministre.

Parler d'"une montée de la tension à la frontière nord relève du virtuel", a déclaré le commandant de la région militaire nord Gadi Eizenkot, qui couvre les frontières avec le Liban et la Syrie, a rapporté la radio militaire.

Il a souligné que le Hezbollah n'avait "pas opéré une seule attaque contre Israël depuis la seconde guerre du Liban" de l'été 2006.

Il faisait référence au conflit ayant opposé cet été-là Israël au Hezbollah, qui a fait plus de 1.200 morts côté libanais, en majorité des civils, et 160 du côté israélien, surtout des militaires.

Le général Gadi Eizenkot a toutefois averti que le Hezbollah avait doublé son arsenal de roquettes, estimant qu'il avait réussi à stocker la plus grande partie de son armement dans 160 localités du Liban-Sud.

Lors d'une conférence à Tel-Aviv, il a en outre souligné qu'en cas d'attaque du Hezbollah, la riposte d'Israël serait "disproportionnée".

Cette déclaration intervient à la suite des propos du ministre sans portefeuille Yossi Peled, qui a estimé qu'une nouvelle confrontation entre Israël et le Hezbollah était à terme inéluctable.

"Je pense que nous nous orientons vers une nouvelle confrontation au nord d'Israël, mais personne ne peut dire quand elle doit survenir, de même que nous ignorions à quel moment la Deuxième guerre du Liban allait éclater", a-t-il déclaré.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a jugé bon de publier dans la foulée une "mise au point", afin de calmer le jeu.

Il a souligné qu'Israël n'aspirait "aucunement à une confrontation avec le Liban" et voulait "la paix avec ce pays comme avec tous ses voisins".

Le Premier ministre libanais Saad Hariri a affirmé le 20 janvier craindre "une intervention israélienne" au Liban, après la récente multiplication de survols du territoire libanais par l'aviation israélienne.

Le 12 janvier, le ministre israélien de la Défense Ehud Barak avait mis en garde le Liban et le Hezbollah contre toute velléité de remettre en cause le "calme" régnant à la frontière israélo-libanaise.

Un haut responsable de l'armée israélienne a nié dimanche une montée de la tension à la frontière avec le Liban, a contrario de propos tenus la veille par un ministre.
Parler d'"une montée de la tension à la frontière nord relève du virtuel", a déclaré le commandant de la région militaire nord Gadi...