Le Premier ministre français François Fillon, qui a rencontré mardi le président chinois Hu Jintao a affirmé que la France et la Chine partageaient une "identité de vues" sur la question du nucléaire iranien ainsi que sur la situation en Afghanistan.
"Nous avons constaté une parfaite identité de vues sur les moyens d'amener l'Iran à sortir de sa logique de menace et d'enfermement sur la question nucléaire comme sur les moyens de ramener la paix, la sécurité et le développement en Afghanistan et d'assister le Pakistan dans sa lutte contre l'extrémisme", a dit le Premier ministre lors d'une conférence de presse, au dernier jour de sa visite en Chine entamée dimanche.
"La France et la Chine partagent le même objectif d'empêcher l'Iran de se doter de l'arme nucléaire et de continuer le dialogue au sein du groupe des six", a ensuite précisé l'entourage de François Fillon.
"La France pour sa part, avec plusieurs de ses partenaires, se réserve la possibilité de renforcer les sanctions existantes en cas d'absence de progrès dans les discussions", a ajouté cette même source.
La Chine et la France font partie des six puissances travaillant sur le dossier du nucléaire iranien, avec les Etats-Unis, la Russie, le Royaume-Uni et l'Allemagne.
Téhéran a rejeté jusqu'à présent les offres de dialogue des Occidentaux. La Chine est traditionnellement réticente aux sanctions.
L'enrichissement de l'uranium est au centre d'un bras de fer entre l'Iran et les grandes puissances, qui redoutent que Téhéran ne veuille utiliser ses capacités pour produire de l'uranium à des fins militaires, malgré les démentis répétés des Iraniens.
"Nous avons constaté une parfaite identité de vues sur les moyens d'amener l'Iran...
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