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Lifestyle - Kenya

Sécheresse historique au Kenya : on achève bien les dromadaires

Le dromadaire aux quatre pattes entravées par des branchages blatère désespérément, le sang gicle de son artère tranchée : les nomades kényans de la région aride de Turkana en sont réduits à sacrifier leurs bêtes pour survivre à une sécheresse exceptionnelle.
« J'ai amené mon dromadaire pour l'abattre et gagner un peu d'argent après avoir perdu l'autre, mort de faim à cause de la sécheresse », explique Erkal Lorinyo, environ 65 ans, en regardant la bête méticuleusement dépecée pour récupérer viande et peau. Comme M. Lorinyo, une vingtaine de nomades Turkana ont marché pendant des heures à travers la savane pelée, par plus de 40 degrés, jusqu'à l'endroit où est prévue une opération d'abattage. Un dromadaire ou une vache rapporte 10 000 shillings kényans (100 euros) à son propriétaire, une chèvre 800 ksh (8 EUR), et la viande est ensuite distribuée aux plus nécessiteux.
Cet abattage constitue la pierre angulaire d'un programme d'aide aux éleveurs du district de Turkana mis en œuvre par Vétérinaires sans frontières-
Belgique et financé par la Commission européenne à hauteur de 2,2 M EUR. Poussés par la nécessité, les Turkana ont vaincu leurs réticences initiales à abandonner une partie de leur cheptel, et plus de
16 000 bêtes seront tuées d'ici à la fin de l'année, dont une trentaine de dromadaires.
Le dromadaire aux quatre pattes entravées par des branchages blatère désespérément, le sang gicle de son artère tranchée : les nomades kényans de la région aride de Turkana en sont réduits à sacrifier leurs bêtes pour survivre à une sécheresse exceptionnelle.« J'ai...

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