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Iran : Paris rejette l'accusation d'"ingérence"

La France ne "s'ingère" pas dans les affaires intérieures iraniennes et demeure "fidèle aux valeurs démocratiques" en s'exprimant sur les détentions et les informations sur les mauvais traitements, a réagi mercredi le ministère français des Affaires étrangères.

L'Iran avait dénoncé la veille les déclarations du président français Nicolas Sarkozy, lundi à Berlin, selon qui le peuple iranien "mérite mieux que les dirigeants actuels". Téhéran a jugé "inacceptable" une telle "ingérence" et déploré que la France "adopte des positions de plus en plus extrémistes".

"Nous ne pouvons rester silencieux, face aux nombreuses informations faisant état de mauvais traitements, de tortures et de viols lors de la détention, d'ailleurs injustifiée, de nombreux Iraniens dont le seul crime est d'avoir manifesté", a rétorqué la porte-parole adjointe du Quai d'Orsay, Christine Fages, en réponse à une question sur la déclaration iranienne.

"Il ne s'agit pas là d'ingérence, mais de fidélité aux valeurs démocratiques et aux principes des droits de l'Homme", a-t-elle souligné.

"Nous notons qu'en Iran même d'importants responsables politiques ou religieux dénoncent ces exactions et demandent que des mesures soient prises. Certaines autorités, dont le Guide (Ali Khamenei) lui-même, ont annoncé des enquêtes et des sanctions", a-t-elle dit.

"Il est dans l'intérêt du peuple iranien que toute la lumière puisse être faite sur ces abus et que les coupables soient sanctionnés", a ajouté la porte-parole, soulignant que "c'est dans cet esprit que les autorités françaises se sont exprimées".

La France ne "s'ingère" pas dans les affaires intérieures iraniennes et demeure "fidèle aux valeurs démocratiques" en s'exprimant sur les détentions et les informations sur les mauvais traitements, a réagi mercredi le ministère français des Affaires étrangères.
L'Iran avait dénoncé la veille les...