La Libye s'était engagée à ce que l'accueil d'Abdelbaset al-Megrahi, le Libyen condamné pour l'attentat de Lockerbie et libéré jeudi par l'Ecosse, soit "discret", a affirmé lundi le ministre écossais de la Justice, Kenny MacAskill.
"Des assurances avaient été données qu'un retour (de Megrahi, ndlr) serait traité de manière discrète et sensible", a déclaré M. MacAskill, en défendant devant le parlement écossais sa décision de le libérer pour raisons de santé.
Megrahi, 57 ans, atteint d'un cancer de la prostate en phase terminale et qui n'aurait plus que trois mois à vivre, avait été reçu triomphalement à Tripoli par des centaines de personnes, agitant des drapeaux libyens et écossais.
Cette réception avait suscité les réactions indignées de la Grande-Bretagne et des Etats-Unis, le président américain Barack Obama le jugeant "tout à fait répréhensible". Un porte-parole de la Maison Blanche avait auparavant évoqué un spectacle "scandaleux et écoeurant".
Megrahi avait été condamné en 2001 à la prison à vie avec une peine de sûreté de 27 ans pour l'explosion d'un avion de la Pan Am le 21 décembre 1988 au-dessus du village écossais de Lockerbie, tuant 270 personnes.
"Des assurances avaient été données qu'un retour (de Megrahi, ndlr) serait traité...
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