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Culture - Exposition

La symphonie de couleurs de Lamya Makarem

Pour sa première manifestation picturale individuelle, Lamya Gharzeddine Makarem  a choisi la galerie Safana pour faire exploser ses couleurs. Plus d'une trentaine d'acryliques sont accrochés jusqu'au 7 août dans cet espace situé à la rue de Verdun.
Son travail porte à bon escient le nom de symphonie de couleurs. Car pour Lamya  Makarem, si la toile ressemble à une partition musicale, les couleurs en sont les notes. D'ailleurs, l'artiste précise : « Je ne peux travailler qu'en musique, et c'est en écoutant Oum Koulsoum, Farid el-Atrache et d'autres grands musiciens que les notes se mettent à onduler sur le canevas et deviennent couleurs. »  Ces couleurs qui rougeoient, s'illuminent de jaune clair et se teintent de bleu tracent les traits et habitent l'espace. Sur cette surface, de format  toujours carré, l'artiste est passée en neuf ans du figuratif à l'abstraction absolue. « Il y avait d'abord la femme et les paysages comme thèmes principaux de mes toiles. Ces sujets-là se sont peu à peu effacés laissant la place à des vagues de couleurs invasives » qui fusionnent avec force, mais aussi dans la douce violence de la lumière. La clarté, en effet, est toujours omniprésente dans les œuvres de Makarem. C'est là d'où tout jaillit. C'est là que tout revient à son port d'attache. Comment alors expliquer ce tourbillon de couleurs qui se retrouvent comme dans un creuset de cette lumière forte et claire ? Cette élévation débridée qui rejoint le spirituel tout en retenant les racines ?
Par ce souci de ne pas emprisonner les œuvres dans des titres ou des noms, et cette manière à ne pas vouloir expliquer le visuel car il fait partie intégrante du senti, Lamya Makarem traduit ce désir de liberté et  cette soif d'absolu. Elle les étale ou les éclabousse inlassablement en jets ou en touches larges et généreuses, enveloppantes et puissantes. Des harmonies folles et libres qui semblent toucher l'infini tout en repoussant inexorablement les limites de l'horizon.
Son travail porte à bon escient le nom de symphonie de couleurs. Car pour Lamya  Makarem, si la toile ressemble à une partition musicale, les couleurs en sont les notes. D'ailleurs, l'artiste précise : « Je ne peux travailler qu'en musique, et c'est en écoutant Oum Koulsoum, Farid el-Atrache et d'autres grands musiciens que les notes se...
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