Seize morts dont neuf Kazakhs dans l'accident de l'Iliouchine en Iran (Irna)

Seize personnes, dont neuf Kazakhs, ont trouvé la mort dans l'accident de l'Iliouchine qui est sorti de piste avant de percuter un mur lors de son atterrissage à Mashhad, vendredi dans le nord-est de l'Iran, selon un nouveau bilan communiqué samedi par l'agence Irna.

"Seize personnes ont été tuées, trois d'entre elles étaient des passagers et les autres des membres de l'équipage. Neuf étaient originaires du Kazakhstan et les quatre autres étaient des Iraniens, a indiqué Reza Jafarzadeh, porte-parole de l'Aviation civile iranienne, cité par Irna.

Les médias officiels avaient fait état vendredi de 17 morts.

"L'avion transportait 153 passagers, dont 31 ont été blessés dans l'accident. Il appartenait au Kazakhstan et avait été affrété par Aria Airline", a-t-il ajouté.

Selon Reza Jafarzadeh, un groupe d'experts a été nommé pour déterminer les les causes de l'accident et ses conclusions seront publiées rapidement.

Le directeur général d'Aria Airline, Mehdi Dadpey, figure parmi les personnes décédées, ont indiqué les médias iraniens.

L'accident est survenu alors que l'appareil était en phase d'atterrissage sur l'aéroport international de Mashhad, une ville populaire chez les pèlerins chiites, avait indiqué vendredi la télévision publique. Les roues de l'appareil ont pris feu au moment de l'atterrissage. L'appareil est sorti de la piste pour aller percuter un mur, a ajouté l'agence officielle Irna.

Le vice-ministre des Transports Ahmad Majidi avait précisé vendredi qu'il s'agissait d'un Iliouchine-62.

Cet accident intervient moins de dix jours après celui d'un Tupolev-154 de la Caspian Airlines assurant la liaison Téhéran-Erevan, et qui s'est écrasé le 15 juillet dans le nord de l'Iran, tuant ses 153 passagers et 15 membres d'équipage.

Les autorités ont indiqué qu'un problème technique semblait être à l'origine du drame.

L'Iran a connu plusieurs catastrophes aériennes au cours des 10 dernières années.

Sa flotte aérienne civile et militaire est dans un état critique à cause de sa vétusté et de son manque d'entretien en raison de sanctions imposées par les Etats-Unis dans les années 1980, après la révolution islamique et la prise d'otages dans l'ambassade américaine à Téhéran.