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Problème de "légitimité" du régime en Iran (présidence de l'UE)

Le chef de la diplomatie suédoise, Carl Bildt, dont le pays préside l'UE, a estimé mardi que le régime iranien souffrait d'un problème de "légitimité" après les troubles consécutifs à la réélection controversée du président Mahmoud Ahmadinejad.

Sans se prononcer sur la proposition de référendum en Iran, avancée par l'ex-président réformateur Mohammad Khatami pour sortir de l'impasse, M. Bildt a jugé que "les dirigeants de l'Iran doivent être préoccupés par la légitimité du régime aux yeux de l'électorat".

Il s'exprimait lors d'une audition devant la Commission des Affaires étrangères du Parlement européen.

"Elles (les autorités iraniennes) vont devoir se pencher sur le problème", a-t-il ajouté. "Maintenant, reste à savoir quelles conclusions en seront tirées."

L'ex-président Khatami a proposé lundi "l'organisation d'un référendum" comme "la seule solution pour sortir de la crise actuelle", provoquée par la réélection contestée du président Mahmoud Ahmadinejad.

"On doit demander aux gens s'ils sont satisfaits de ce qui s'est passé. Si la majorité des gens acceptent la situation actuelle, alors nous l'accepterons aussi", a ajouté M. Khatami.

Les deux principaux candidats de l'opposition, Mir Hossein Moussavi et Mehdi Karoubi, ont rejeté les résultats de l'élection présidentielle et réclamé en vain la tenue d'un nouveau scrutin.

M. Bildt a réaffirmé la volonté des Européens de "tendre la main" à l'Iran, qui est "une nation très importante", tout en soulignant qu'il fallait aussi prendre en compte "la brutalité" de la répression des manifestations de contestataires dans le pays et la "rhétorique" agressive du régime.

Le chef de la diplomatie suédoise, Carl Bildt, dont le pays préside l'UE, a estimé mardi que le régime iranien souffrait d'un problème de "légitimité" après les troubles consécutifs à la réélection controversée du président Mahmoud Ahmadinejad.
Sans se prononcer sur la proposition de...