Les enquêteurs tentaient de déterminer hier comment deux rames du métro de Washington sont entrées en collision la veille, malgré des procédures de sécurité draconiennes, faisant neuf morts, dans le plus grave accident survenu dans le métro de la capitale américaine.
« Hier nous avions annoncé un bilan de six morts confirmés. Nous révisons le bilan à sept morts, dans le pire accident de loin dans l'histoire du métro de Washington », a annoncé hier matin le maire de la ville, Adrian Fenty, précisant que ce bilan était provisoire. L'une des victimes est la conductrice d'une des deux rames, selon la société exploitant le métro (Washington Metropolitan Transit Authority, WMATA), qui elle a confirmé un bilan de 9 victimes. « 76 personnes ont été extraites du train et emmenées à l'hôpital », et deux sont dans un « état critique », a ajouté le maire.
Des équipes de secours ont travaillé une partie de la nuit de lundi à découper les tôles, et les recherches pour découvrir d'éventuels nouveaux corps se poursuivaient hier, a indiqué un chef des pompiers, Dennis Reuben, expliquant que le travail des secouristes était difficile du fait de la géographie des lieux, les trains étant sur une voie surélevée. Il a dit espérer que les opérations seraient achevées en « début d'après-midi ». L'accident s'est produit lundi à 17h02, à l'heure de pointe sur une section de la ligne en surface, au nord-est de l'agglomération. L'un des deux trains était à l'arrêt dans une station quand le deuxième train l'a percuté par l'arrière, selon le directeur général du réseau métropolitain, John Catoe.
Les enquêteurs du National Transport Safety Board (NTSB), l'organisme fédéral chargé d'enquêter sur l'accident, procédaient sur place à l'examen minutieux des carcasses pour tenter de découvrir des indices. Les investigations devront notamment déterminer pourquoi les différents dispositifs de sécurité n'ont pas pas permis d'empêcher la collision, et pourquoi les procédures prévues dans ce type de cas, comme le freinage manuel en cas d'échec du freinage automatique, n'ont pas été suivies. « Ces systèmes étaient censés rendre l'accident (...) impossible », écrivait hier le Washington Post. Le métro est équipé d'un dispositif informatique de sécurité « censé empêcher les trains d'entrer en collision », expliquait le journal, ajoutant que si les trains « deviennent trop proches, les ordinateurs enclenchent automatiquement les freins ». En outre, il semblerait que la conductrice du train n'ait « pas utilisé les freins », selon un expert en sécurité ferroviaire cité par le Washington Post, peut-être à cause d'un malaise ou d'une distraction, comme cela s'est déjà produit dans d'autres accidents. Le NTSB a ainsi déterminé que le conducteur du train mort dans un accident ayant fait 24 autres victimes près de Los Angeles (en Californie, ouest des État-Unis), en septembre, avait envoyé un SMS quelques secondes avant la collision. Les enquêteurs devaient également inspecter des relais utilisés pour la transmission automatique d'informations aux trains. Selon le Washington Post, ce système a connu plusieurs défaillances par le passé et son constructeur, Alstom Signaling - filiale du groupe industriel français Alstom -, en a remplacé plusieurs.
Le métro de Washington transporte en moyenne 800 000 personnes chaque jour, sur quatre lignes reliant la capitale à de lointaines banlieues de la Virginie et du Maryland voisins. À l'annonce du drame, le président Barack Obama s'est dit « peiné » dans un communiqué diffusé lundi. « Nos pensées et nos prières vont aux familles et aux amis touchés par cette tragédie », a-t-il déclaré.
« Hier nous avions annoncé un bilan de six morts confirmés. Nous révisons le bilan à sept morts, dans le pire accident de loin dans l'histoire du métro de Washington », a annoncé hier matin le maire de la ville, Adrian Fenty, précisant que ce bilan était provisoire. L'une des victimes est la conductrice d'une des deux rames, selon la société exploitant le métro (Washington Metropolitan Transit Authority, WMATA), qui elle a confirmé un bilan de 9 victimes. « 76 personnes ont été extraites du train et emmenées à l'hôpital », et deux sont dans un « état critique », a ajouté le maire.
Des équipes de secours ont travaillé une partie de la nuit de lundi à découper les tôles, et les recherches pour découvrir d'éventuels nouveaux corps se poursuivaient hier, a indiqué un chef des pompiers, Dennis Reuben, expliquant que le travail des secouristes était difficile du fait de la géographie des lieux, les trains étant sur une voie surélevée. Il a dit espérer que les opérations seraient achevées en « début d'après-midi ». L'accident s'est produit lundi à 17h02, à l'heure de pointe sur une section de la ligne en surface, au nord-est de l'agglomération. L'un des deux trains était à l'arrêt dans une station quand le deuxième train l'a percuté par l'arrière, selon le directeur général du réseau métropolitain, John Catoe.
Les enquêteurs du National Transport Safety Board (NTSB), l'organisme fédéral chargé d'enquêter sur l'accident, procédaient sur place à l'examen minutieux des carcasses pour tenter de découvrir des indices. Les investigations devront notamment déterminer pourquoi les différents dispositifs de sécurité n'ont pas pas permis d'empêcher la collision, et pourquoi les procédures prévues dans ce type de cas, comme le freinage manuel en cas d'échec du freinage automatique, n'ont pas été suivies. « Ces systèmes étaient censés rendre l'accident (...) impossible », écrivait hier le Washington Post. Le métro est équipé d'un dispositif informatique de sécurité « censé empêcher les trains d'entrer en collision », expliquait le journal, ajoutant que si les trains « deviennent trop proches, les ordinateurs enclenchent automatiquement les freins ». En outre, il semblerait que la conductrice du train n'ait « pas utilisé les freins », selon un expert en sécurité ferroviaire cité par le Washington Post, peut-être à cause d'un malaise ou d'une distraction, comme cela s'est déjà produit dans d'autres accidents. Le NTSB a ainsi déterminé que le conducteur du train mort dans un accident ayant fait 24 autres victimes près de Los Angeles (en Californie, ouest des État-Unis), en septembre, avait envoyé un SMS quelques secondes avant la collision. Les enquêteurs devaient également inspecter des relais utilisés pour la transmission automatique d'informations aux trains. Selon le Washington Post, ce système a connu plusieurs défaillances par le passé et son constructeur, Alstom Signaling - filiale du groupe industriel français Alstom -, en a remplacé plusieurs.
Le métro de Washington transporte en moyenne 800 000 personnes chaque jour, sur quatre lignes reliant la capitale à de lointaines banlieues de la Virginie et du Maryland voisins. À l'annonce du drame, le président Barack Obama s'est dit « peiné » dans un communiqué diffusé lundi. « Nos pensées et nos prières vont aux familles et aux amis touchés par cette tragédie », a-t-il déclaré.
Les enquêteurs tentaient de déterminer hier comment deux rames du métro de Washington sont entrées en collision la veille, malgré des procédures de sécurité draconiennes, faisant neuf morts, dans le plus grave accident survenu dans le métro de la capitale américaine.« Hier nous avions annoncé un...
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