Les conservateurs américains ont critiqué jeudi le discours du président Barack Obama au Caire, estimant qu'il avait donné des Etats-Unis une image trop faible, voire naïve.
Sous le titre "La capitulation du Caire", Danielle Pletka, vice-présidente du centre de recherche conservateur American Enterprise Institute (AEI), a regretté que M. Obama ait prononcé son discours devant un portrait géant de "l'autocrate" Hosni Moubarak, le président égyptien.
"Globalement, cette ouverture en direction du monde musulman a placé le président en terrain arabe, utilisant la mentalité des dirigeants de la région, acceptant la rhétorique de nos adversaires, sans parvenir à faire reconnaître l'importance symbolique de l'Amérique ni faire avancer nos intérêts nationaux", a ajouté cette analyste dans un commentaire publié sur le blog de l'AEI.
Pour le chef de la minorité républicaine de la Chambre des représentants, John Boehner, M. Obama a affaibli les Etats-Unis en réitérant sa proposition de dialogue sans conditions aux dirigeants iraniens.
"Compte tenu des déclarations scandaleuses de leurs dirigeants, je ne pense pas que nous puissions continuer à dire que nous allons nous asseoir à la même table et leur parler sans conditions", a-t-il indiqué au cours d'une conférence de presse.
"L'Amérique a l'air faible", a ajouté le représentant de l'Ohio. "Je ne pense pas que les Israéliens méritent qu'on les mette dans le même panier que des terroristes", a poursuivi M. Boehner.
Sous le titre "La capitulation du Caire", Danielle Pletka, vice-présidente du centre de recherche conservateur American Enterprise Institute (AEI), a regretté que M. Obama ait...
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