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Arabes et Sud-Américains en quête d'un partenariat au sommet de Doha

Les 22 membres de la Ligue arabe et 12 pays d'Amérique du sud tiennent mardi leur deuxième sommet à Doha pour renforcer la coopération et la concertation entre les deux blocs

dont les échanges ont quasiment triplé depuis le sommet inaugural de 2005 à Brasilia.

Les deux ensembles, géographiquement éloignés et qui comptent des géants pétroliers dont l'Arabie saoudite et le Venezuela, entendent aller de l'avant dans leur ambition d'établir un partenariat économique, par le développement des investissements et des échanges commerciaux, mais aussi politique notamment dans les instances internationales, selon des sources diplomatiques.

"Il y a eu récemment une forte volonté d'augmenter les échanges commerciaux entre les deux régions, dont le produit intérieur brut (PIB) cumulé a atteint en 2008 plus de 4.000 milliards de dollars", a déclaré le président de l'association des hommes d'affaires qataris, cheikh Fayçal Ben Qassem el-Thani, cité dimanche par le quotidien local el-Charq.

Le monde arabe et l'Amérique du sud comptent 10,5% de la population mondiale et représentent ainsi un important marché à prospecter dans l'intérêt des opérateurs dans les deux régions, a ajouté cheikh Fayçal, qui présidait dimanche et lundi un forum économique arabo-sud-américain.

Les recommandations de ce forum, auquel participaient des hommes d'affaires arabes et sud-américains, seront soumises au sommet de Doha qui, selon des diplomates arabes, doit examiner la mise en place d'un mécanisme conjoint de coopération financière pour alléger l'impact de la crise financière mondiale.

Le sommet Amérique du Sud-pays arabes (ASPA), auquel 8 des 12 pays latino-américains devront être représentés par leurs chefs d'État dont le vénézuélien Hugo Chavez selon les organisateurs, se tiendra aussitôt après la réunion annuelle des dirigeants arabes, toujours divisés sur l'offensive militaire israélienne contre la bande de Gaza.

Après Doha, le président vénézuélien se rend en Iran, puis au Japon. M. Chavez se présente comme un proche allié de l'Iran et il est l'un des rares dirigeants à soutenir le programme nucléaire de la République islamique.

La question palestinienne doit figurer au menu du sommet, notamment la dernière offensive israélienne à Gaza, qui avait suscité un élan de solidarité avec les Palestiniens en Amérique latine. Le Venezuela a notamment expulsé en janvier l'ambassadeur d'Israël à Caracas et l'Autorité Palestinienne a annoncé l'ouverture d'une représentation diplomatique à Caracas en avril.

En retour, l'Argentine, qui doit être représentée à Doha par sa présidente Cristina Kirchner, attend des pays arabes qu'ils la soutiennent dans son conflit avec la Grande-Bretagne sur les îles Malouines, qu'elle revendique toujours 27 ans après la guerre entre les deux pays, a-t-on indiqué à Buenos Aires.

Est également attendu à Doha le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, coordinateur régional sud-américain du sommet, dont il avait accueilli la première édition en 2005 à Brasilia. Il était l'initiateur de l'idée d'un sommet ASPA lors d'une tournée arabe en décembre 2003.

dont les échanges ont quasiment triplé depuis le sommet inaugural de 2005 à Brasilia.
Les deux ensembles, géographiquement éloignés et qui comptent des géants pétroliers dont l'Arabie saoudite et le Venezuela, entendent aller de l'avant dans leur ambition d'établir un partenariat économique, par le...