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Benitez : Non au Real, sauf si...

Rafael Benitez est un homme qui, en ce moment, ne se fait pas de souci pour son avenir. Liverpool lui propose de prolonger jusqu'en 2013 tandis que l'Espagne, encore estomaquée par la leçon donnée au Real Madrid (1-0, 4-0), verrait bien revenir l'ex-manager de Valence dans le club de ses premières amours, ce Real en souffrance. Après le traditionnel point presse de mardi, Benitez s'est confié au quotidien madrilène As, auquel il a dit son scepticisme sur un retour en Liga, posé des conditions et levé quelques idées reçues sur son travail.
« J'ai deux semaines pour me décider et je suis bien à Liverpool, affirme le patron technique de Liverpool. Il y a un projet. Je suis là depuis cinq ans et tout est plus facile (...). Moi, je veux un projet à plus ou moins long terme. Je ne suis pas prêt à travailler au jour le jour, à dépendre du résultat du prochain match, sans l'idée d'un développement prévu sur une période donnée. Ce que j'attends est difficile à obtenir en Espagne. Les projets à long terme n'existent pas. Du moins, pas comme en Angleterre. »

Benitez combat trois clichés
Disant ceci, Benitez fait aussi comprendre trois choses qui militeraient pour sa signature au Real Madrid, où Juande Ramos pourrait ne pas aller au-delà de la saison en cours. La première : il ne faut pas trop lui en demander en Angleterre. « Concurrencer Manchester et Chelsea est très difficile. Je ne suis pas une pleureuse, mais ils peuvent recruter cinq joueurs à 20 millions de livres là où moi, ce sera deux, maximum. S'il l'un des deux échoue, ça se voit. Eux, sur les cinq, si un crack ou deux se plantent, il en reste trois. »
Seconde idée combattue : celle, répandue en Espagne, qu'il ne peut pas travailler avec des stars. « Gerrard et Torres, ce sont des tocards peut-être ? Je veux les meilleurs, à condition qu'ils soient professionnels, travailleurs et ne pensent qu'au bien de l'équipe. » Des stars oui, mais pas trop, consent cependant Benitez. « Les stars peuvent être conflictuelles. Si tu en as trois dans l'effectif, tu peux avoir des problèmes. »
Dernière idée : non, il n'est pas un entraîneur défensif méprisant le jeu d'attaque. « Une bonne équipe, c'est une équipe qui fait ce qu'elle a à faire au bon moment. En foot, il est important de pouvoir désarmer son rival. À l'aller à Madrid, le Real ne s'est pas procuré d'occasions et restait sur dix buts en deux parties. Avec l'équipe au complet, on a démontré au retour qu'on était une équipe ambitieuse et agressive. À Anfield, on a attaqué et marqué. Que faire de plus ? »
Rafael Benitez est un homme qui, en ce moment, ne se fait pas de souci pour son avenir. Liverpool lui propose de prolonger jusqu'en 2013 tandis que l'Espagne, encore estomaquée par la leçon donnée au Real Madrid (1-0, 4-0), verrait bien revenir l'ex-manager de Valence dans le club de ses premières amours, ce Real en souffrance. Après le traditionnel...

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