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Netanyahu : Pas de coalition possible avec Livni

Le Premier ministre israélien pressenti Benjamin Netanyahu a affirmé vendredi qu'il n'y avait pas de possibilité d'un gouvernement d'union, en rejetant la faute sur la chef du Kadima centriste Tzipi Livni.

Celle-ci a annoncé qu'elle ne participerait pas à un gouvernement dirigé par M. Netanyahu après un entretien d'une heure et demi à Tel-Aviv avec le chef du Likoud (droite). "Notre rencontre s'est achevée sans accord sur les questions essentielles", a déclaré à la presse Mme Livni.

"Je soutiendrai le gouvernement qui sera mis en place en cas de nécessité et nous serons alors une opposition responsable. Nous le soutiendrons pour faire face aux menaces contre Israël quand il le faudra", a-t-elle dit.

"J'ai fait tout mon possible pour parvenir à l'union tant est elle importante face aux défis sécuritaires et économiques auxquels fait face Israël. A mon grand regret, je me suis heurté à une fin de non recevoir catégorique de Mme Livni", a dit M. Netanyahu.

"Avant et après les élections, j'avais promis d'agir pour un gouvernement d'union et en conséquence de quoi j'étais prêt à aller très loin dans la voie des concessions", a-t-il dit en soulignant qu'il avait été disposé à accorder au Kadima deux des trois ministères clés de son gouvernement, les Affaires étrangères, la Défense et les Finances.

Cet échec sonne le glas d'une coalition élargie voulue par Benjamin Netanyahu pour éviter de constituer un gouvernement restreint très marqué à droite et fondé sur une majorité parlementaire de 65 députés sur 120.

Le chef du Likoud avait été officiellement chargé le 20 février par le président Shimon Peres de former le prochain cabinet au plus tard d'ici le 3 avril, délai légal pour obtenir l'investiture au Parlement.

Mme Livni, qui espérait dans un premier temps se voir confier la tâche de former un gouvernment, avait expliqué son refus en estimant qu'un cabinet Netanyahu bloquerait toute chance de relance du processus de paix par son refus de soutenir la création d'un Etat palestinien au côté d'Israël.

Elle a maintenu cette position en dépit de sondages d'opinion montrant qu'une nette majorité d'Israéliens et particulièrement de votants du Kadima préféraient un gouvernement d'union et malgré des voix discordantes dans son parti de la part de dirigeants peu enclins à se trouver dans l'opposition.

"Netanyahu ne croit pas au processus de paix et est prisonnier des visions traditionnelles de la droite" hostile à un retrait en Cisjordanie occupée, a dit la chef de la diplomatie du cabinet sortant au quotidien Maariv. "Dans ces conditions, la meilleure option est de servir le peuple dans l'opposition".

M. Netanyahu se défend de refuser un dialogue avec les Palestiniens, tout en s'opposant au principe de "deux Etats pour deux peuples".

Le Kadima a obtenu 28 sièges aux législatives anticipées du 10 février, devançant le Likoud d'un siège et devenant le principal parti de la Knesset.

Le Premier ministre israélien pressenti Benjamin Netanyahu a affirmé vendredi qu'il n'y avait pas de possibilité d'un gouvernement d'union, en rejetant la faute sur la chef du Kadima centriste Tzipi Livni.
Celle-ci a annoncé qu'elle ne participerait pas à un gouvernement dirigé par M. Netanyahu après un entretien d'une heure et demi à...