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Bush réitère devant Sleiman son appui à l’armée libanaise WASHINGTON - Irène MOSALLI

« Notre mission est la vôtre : un Liban fort où les gens peuvent vivre en paix », déclare le locataire de la Maison-Blanche à son homologue libanais, réitérant son appui à l’armée libanaise. « C’est un honneur pour moi de recevoir, ici, dans le bureau Ovale, le président de la République libanaise. Et les Américains d’origine libanaise attachent une grande importance à cette visite. Ils ont toujours leurs ancêtres dans le cœur. Ils veulent que le Liban soit libre, souverain et indépendant. Vous le voulez et moi aussi. » C’est par ces mots chaleureux et dynamiques que le président George W. Bush a accueilli le président Michel Sleiman à son arrivée à la Maison-Blanche. Avant d’amorcer leur entretien (qui a eu lieu à 9 h 45, heure américaine), les deux chefs d’État se sont exprimés devant la presse. Prenant la parole en premier, M. Bush a affirmé : « J’ai suivi avec attention votre discours d’investiture. Il m’a impressionné. Nous portons aussi un intérêt au dialogue national que vous avez amorcé pour arriver à la réconciliation. Les États-Unis sont fiers de se tenir à vos côtés. Notre mission est la vôtre : un pays fort et aux grandes capacités où les gens peuvent vivre en paix. Nous en parlerons durant notre dialogue. » Libertés et droits de l’homme Le président américain a fait remarquer que cela faisait longtemps qu’un président libanais n’avait été au bureau Ovale. En effet, les dernières en date de ces visites remontaient aux présidents Amine Gemayel (1984) et Élias Hraoui (1996). De son côté, le président Michel Sleiman a affirmé : « C’est un plaisir pour moi d’être reçu par vous à la Maison-Blanche. Je suis là pour vous remercier pour tous les efforts que vous avez entrepris pour appuyer le Liban, particulièrement son armée. Nous sommes fiers des Américains d’origine libanaise, dont environ un million se trouvent ici, qui tout en occupant des postes importants, arrivent à travailler pour leur pays d’origine. « Monsieur le Président, nous partageons avec vous beaucoup de valeurs humaines et culturelles. Nous croyons fermement à la démocratie et à ses valeurs. Et nous croyons à la nécessité de promouvoir les libertés, toutes les libertés aussi bien que les droits de l’homme. Nous œuvrons aussi pour combattre le terrorisme. « Nous sommes ici pour affirmer notre droit à un Liban démocratique et prospère, un pays diversifié par sa nature et son peuple. Et cela est une richesse en soi, une richesse qui fait la puissance du peuple libanais. C’est un plus pour le Moyen-Orient, le monde arabe et le monde entier. » Comme dans son discours aux Nations unies, le président Sleiman a réaffirmé la nécessité de libérer tout le territoire libanais et il a dit clairement que « le futur des Palestiniens était dans leur pays et non au Liban. Ce qui est aussi dans leur intérêt ». À noter qu’hier à midi, le président Bush a reçu le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas. Tous les points évoqués par le président Sleiman devant la presse ont été repris durant son entretien privé avec le président Bush, qui a affirmé qu’il n’y aura pas d’implantation des Palestiniens au Liban et que la création d’un État palestinien est « en très bonne voie ». De même qu’il a réitéré son soutien à l’armée libanaise. Ont assisté à cette entrevue, côté américain, le vice-président Dick Cheney, Stephen Hadley, chef du Conseil national de sécurité, et l’ambassadrice des États-Unis au Liban, Michelle Sison. Côté libanais, on comptait le ministre des Affaires étrangères Faouzi Salloukh, l’ambassadeur du Liban à Washington, Antoine Chédid, le directeur de la présidence de la République, Nagi Abi Assi, et le conseiller du président Nazem Khoury. Aide intensifiée à l’armée Très tôt le matin (7 h 30, heure américaine), le président Sleiman avait reçu à son hôtel le secrétaire d’État à la Défense, Robert Gates, avec lequel il a revu le programme d’aide à l’armée libanaise qui avait été lancé en collaboration avec le ministre libanais de la Défense, M. Élias Murr, et qui va être intensifié. Ce programme doit porter sur un matériel de grande efficacité : tanks, missiles et hélicoptères Cobra équipés qui seront livrés au début de l’année prochaine. L’après-midi, le président Sleiman a rencontré des membres du Congrès d’origine libanaise : Nick Rahhal, Charles Boustany et Darryll Issa. Le soir, l’ambassadeur du Liban à Washington, Antoine Chédid, et son épouse Nicole ont donné une grande réception en l’honneur du président Sleiman et de son épouse Wafa’ à laquelle avaient été conviés des centaines de Libanais, dont certains sont venus de divers États américains. À l’issue de la réception, le président et la délégation ont pris l’avion pour Beyrouth. Pour sa part, Mme Wafa’ Sleiman a été invitée par Laura Bush à effectuer un tour privé de la Maison-Blanche.
« Notre mission est la vôtre : un Liban fort où les gens peuvent vivre en paix », déclare le locataire de la Maison-Blanche à son homologue libanais, réitérant son appui à l’armée libanaise.
« C’est un honneur pour moi de recevoir, ici, dans le bureau Ovale, le président de la République libanaise. Et les Américains d’origine libanaise attachent une grande importance à...