Avec l’élection du général Michel Sleimane à la présidence de la République, une nouvelle ère politique s’ouvre pour le Liban. À ce propos, un point essentiel s’impose, malgré de multiples explications, les forces du 14 Mars ont bien perdu une bataille politique. Chacune de leurs composantes devrait en conséquence passer à une autocritique sincère pour qu’elles ne subissent pas toutes de nouvelles déceptions à l’échelle nationale.
Le nouveau président devrait essayer de mener avec Bkerké un franc dialogue interchrétien, car si les chrétiens s’enlisent dans la voie actuelle, ils risquent de tout perdre.
Dans le même temps, il est plus que nécessaire que l’autorité légale s’impose dans tout le pays, et qu’elle envisage le désarmement des milices, avec un programme d’action clair et franc afin que la loi de la jungle ne règne pas à nouveau.
Parallèlement, il est important d’obtenir la neutralité du Liban?: les Libanais ne peuvent plus supporter à eux seuls la cause de tous les pays arabes et du Moyen-Orient aux dépens de leur propre sécurité. Nous ajouterons qu’il est temps que de nouvelles figures politiques, économiques et sociales commencent à remplacer le leadership ancien, surtout avant les élections législatives de 2009.
Le Liban a peut-être aujourd’hui une nouvelle chance de retrouver sa stabilité. Ce sont seulement les Libanais qui peuvent décider du sort de leur pays. Si les intérêts étrangers, quels qu’ils soient, s’imposent de nouveau, le Liban risque de redevenir pour son malheur un terrain d’essai pour de multiples forces étrangères.
Article paru le mardi 3 juin 2008
Avec l’élection du général Michel Sleimane à la présidence de la République, une nouvelle ère politique s’ouvre pour le Liban. À ce propos, un point essentiel s’impose, malgré de multiples explications, les forces du 14 Mars ont bien perdu une bataille politique. Chacune de leurs composantes devrait en conséquence passer à une autocritique sincère pour qu’elles ne subissent pas toutes de nouvelles déceptions à l’échelle nationale.
Le nouveau président devrait essayer de mener avec Bkerké un franc dialogue interchrétien, car si les chrétiens s’enlisent dans la voie actuelle, ils risquent de tout perdre.
Dans le même temps, il est plus que nécessaire que l’autorité légale s’impose dans tout le pays, et qu’elle envisage le désarmement des milices, avec un programme d’action clair et franc afin...
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