Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Geagea accuse l’opposition de torpiller l’initiative française

Le président du comité exécutif des Forces libanaises (FL), Samir Geagea, a accusé hier l’opposition de torpiller l’initiative française et, avec elle, l’élection présidentielle. « Nous avons soutenu l’initiative dès le premier jour et nous continuons à le faire, jusqu’aux limites de nos convictions », a affirmé M. Geagea à l’issue de sa réunion avec le chef de la diplomatie française Bernard Kouchner. « La situation est compliquée et très délicate, mais nous allons essayer, pour le temps qui reste, de déployer tous nos efforts afin de mener l’initiative à une fin heureuse. Je promets de déployer tous mes efforts à cette fin, parce que, finalement, rien n’est inévitable », a-t-il dit. « Je doute, compte tenu du climat, qu’il y ait des élections le jour prévu. L’autre partie a rejeté les noms proposés par Bkerké, malgré les efforts énormes déployés par Saad Hariri au sein du 14 Mars pour parvenir à une solution avec elle. Or la solution a besoin des deux parties », a poursuivi Samir Geagea. « Le 14 Mars a proposé près de cinq noms de candidats consensuels, mais l’opposition les a tous rejetés. Elle considère que l’entente correspond à accepter son candidat », a-t-il souligné. Le chef des FL a par ailleurs estimé que « la marginalisation qui frappe les chrétiens actuellement réside dans les menaces de torpiller la présidentielle, ce qui a poussé beaucoup de parties internes et externes à entraîner cette échéance sur des voies que personne ne souhaitait ». « Certains utilisent le concept de la non-marginalisation des chrétiens comme matière pour un marchandage, et font tout pour les marginaliser à nouveau. Celui qui est soucieux de la marginalisation des chrétiens aurait pu faciliter les choses pour que l’élection se déroule à la Chambre, comme il se doit », a-t-il noté. « Il n’y aura pas d’élections à la majorité absolue. Il y aura une élection ou il n’y en aura pas », a par ailleurs indiqué M. Geagea, estimant que « ceux qui veulent s’absenter de la séance sont coupables ». Il a néanmoins assuré qu’il donnait une dernière chance à l’initiative française. « Je suis prêt à toute rencontre avec le général Aoun avant ou après l’élection », a en outre affirmé le chef des FL, précisant que Saad Hariri « négocie en notre nom et en concertation avec nous tous ». « Le problème, c’est que l’autre partie change chaque jour d’opinion », a-t-il noté. « Nous nous sommes montrés prêts à nous désister de nos candidats et cela n’a mené à rien. Nous ne comprenons pas l’opposition. Ils disent tantôt qu’ils sont attachés à la liste du patriarche, puis affirment que leur seul candidat est le général Aoun. S’il y a moyen de savoir si le président Berry est mandaté par l’opposition ou pas, ce serait bien, pour qu’on sache comment traiter avec lui... », a-t-il lancé. « Nous sommes prêts à élire un président à la Chambre, en vertu des procédés constitutionnels. Si certains préparent quelque chose dans la rue pour demain ou après-demain comme je l’ai entendu, qu’ils ne se donnent pas trop de mal. Avec la présence minimale de l’État, de l’armée et des FSI, que personne n’essaye de faire pression à travers le chaos, parce que cela ne servira à rien », a-t-il ajouté. « Il y aura une élection en fin de compte. Nous franchirons cette étape et nous aurons un président qui pourra régler les problèmes de la meilleure façon possible durant la prochaine étape », a-t-il conclu.
Le président du comité exécutif des Forces libanaises (FL), Samir Geagea, a accusé hier l’opposition de torpiller l’initiative française et, avec elle, l’élection présidentielle. « Nous avons soutenu l’initiative dès le premier jour et nous continuons à le faire, jusqu’aux limites de nos convictions », a affirmé M. Geagea à l’issue de sa réunion avec le chef de la...