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Actualités - CHRONOLOGIE

La FIAC reprend ses quartiers au cœur de Paris

La Foire internationale d’art contemporain (FIAC) reprend ses quartiers au cœur de Paris en s’installant à nouveau, pour sa 34e édition, au Grand Palais et dans la Cour Carrée du Louvre avec dans son sillage toute une série de manifestations et foires « off ». La FIAC accueille cette année, jusqu’au 22 octobre, 179 exposants venus de 23 pays, dont 103 galeries étrangères et 41 nouvelles venues, avec la volonté d’être « généraliste et de montrer la création internationale du XXe et du XXIe siècle à son plus haut niveau », selon son commissaire général Martin Bethenod. Pour la deuxième année consécutive, la FIAC, après un long exil Porte de Versailles, plante ses tentes blanches dans le site prestigieux de la Cour Carrée du Louvre, où elles accueillent exclusivement cette année les galeries d’art contemporain dédiées « aux tendances émergentes », dit-il. Comme l’an dernier, le Grand Palais accueille les grandes galeries d’art moderne qui auront pour voisines, sous la majestueuse verrière, dix galeries de design qui se trouvaient l’an dernier à la Cour Carrée. 2006 « a été une année expérimentale. Cette année, nous creusons le sillon, avec l’objectif d’améliorer la qualité », indique M. Bethenod interrogé par l’AFP. Parmi les temps forts, le Grand Palais proposera des expositions monographiques, un Picabia érotique (galerie 1900-2000), Dubuffet (Jeanne Bucher), un face à face Joan Mitchell-Louise Bourgeois (Cheim and Read) ou Warhol/Fontana/Moffet (Boesky). Des œuvres exceptionnelles seront proposées, de Picasso (Krugier), Soulages (Applicat-Prazan), Basquiat (Van de Weghe), Magritte (Vedovi), Villeglé (Trigano) ou Buren (Bortolami). L’art contemporain à petit prix sera aussi accessible, notamment à la galerie Emmanuel Perrotin avec une opération de l’artiste belge Wim Delvoye qui vendra, à quelque 250 euros l’unité, plusieurs milliers de poupées de style « Action Man » fabriquées en Chine, sous blister. La FIAC « n’est pas la plus grosse foire, et nous ne souhaitons pas l’être. Mais Paris est redevenu un enjeu », affirme M. Bethenod, qui en veut pour preuve la présence de 16 galeries new-yorkaises, les États-Unis étant le premier pays représenté. Tous « les ferments d’un dynamisme et d’une énergie sont là, il y a des braises qu’il ne faut pas laisser éteindre », ajoute le commissaire, qui vient par ailleurs d’être chargé d’une mission pour étudier un plan de renouveau du marché de l’art. Près des deux grands sites de la FIAC, comme l’an dernier, des sculptures monumentales vont occuper le Jardin des Tuileries, dont un « panier à salade » (car de police) immergé dans un bassin par Claude Levêque, un vaisseau géant de l’Indien Subodh Gupta ou un éléphant sur sa trompe de Miquel Barcelo. La commission du Centre national des arts plastiques, chargée d’acquérir des œuvres contemporaines pour l’État, fera son marché avec un budget de 400 000 euros. La FIAC est également associée au prix Marcel Duchamp, qui sera décerné aujourd’hui samedi 20 octobre, et a invité comme l’an dernier, avec la Fondation d’entreprise Paul Ricard, dix jeunes commissaires d’expositions internationaux. En marge, une multitude d’initiatives liées à l’art contemporain fleuriront à Paris. Des Salons « off » vont s’ouvrir, comme Show Off à l’espace Pierre-Cardin ou Slick à La Bellevilloise (XXe arrondissement) et Les Élysées de l’art, un Salon nouvellement venu près de la place de la Concorde. Fabienne FAUR (AFP)
La Foire internationale d’art contemporain (FIAC) reprend ses quartiers au cœur de Paris en s’installant à nouveau, pour sa 34e édition, au Grand Palais et dans la Cour Carrée du Louvre avec dans son sillage toute une série de manifestations et foires « off ».
La FIAC accueille cette année, jusqu’au 22 octobre, 179 exposants venus de 23 pays, dont 103 galeries...