L’accord a été obtenu à l’issue d’une première série d’entretiens séparés avec la « troïka »...
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Kosovo Serbes et albanophones s’engagent en faveur du dialogue
le 31 août 2007 à 00h00
La délégation serbe et les représentants de la majorité albanophone du Kosovo se sont engagés hier à s’abstenir de « tout acte ou toute déclaration » susceptible de faire dérailler le nouveau cycle de négociations sur l’avenir de la province entamé jeudi à Vienne.
L’accord a été obtenu à l’issue d’une première série d’entretiens séparés avec la « troïka » formée par les médiateurs russe, américain et européen, a précisé Wolfgang Ischinger, l’émissaire des Vingt-Sept.
« Nous avons l’occasion de donner une vraie clarté à l’indépendance du Kosovo », a déclaré à la « troïka » le Premier ministre kosovar Agim Ceku, qui avait fait le déplacement en compagnie du président Fatmir Sejdiu. « La question fondamentale est notre relation avec la Serbie. Nous avons l’occasion de poser les fondations d’une relation adulte, stable et fonctionnelle entre voisins indépendants », a-t-il ajouté.
La délégation de Belgrade a été reçue ensuite, séparément. Des discussions directes entre les deux parties pourraient avoir lieu en octobre ou novembre.
La Serbie, qui soutient la minorité serbe du Kosovo, était représentée par des responsables subalternes, le président Boris Tadic et le Premier ministre Vojislav Kostunica ayant renoncé à se rendre à Vienne.
Les négociations doivent en principe s’achever le 10 décembre, date à laquelle les trois médiateurs, leur mandat achevé, iront rendre compte devant l’ONU. Les diplomates craignent des troubles régionaux en cas d’échec des négociations.
Les dirigeants kosovars ont annoncé qu’ils proclameraient l’indépendance après la fin des négociations, qu’ils aient ou pas obtenu une résolution de l’ONU.
Hier, M. Kostunica a déclaré à ses ministres qu’« avec l’aide de la Russie, la Serbie avait réussi à écarter le risque d’une résolution du Conseil de sécurité privant le pays d’une partie de son territoire ». « Le risque de voir des séparatistes albanais proclamer unilatéralement l’indépendance n’a en revanche pas été repoussé », a-t-il ajouté. Enfin, Ischinger a assuré hier que « la question de la partition (...) n’avait jamais été à l’ordre du jour de la troïka ni évoquée par l’une des parties ».
La délégation serbe et les représentants de la majorité albanophone du Kosovo se sont engagés hier à s’abstenir de « tout acte ou toute déclaration » susceptible de faire dérailler le nouveau cycle de négociations sur l’avenir de la province entamé jeudi à Vienne.
L’accord a été obtenu à l’issue d’une première série d’entretiens séparés avec la « troïka »...
L’accord a été obtenu à l’issue d’une première série d’entretiens séparés avec la « troïka »...
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