Selon le journal Jomhouri Eslami, cheikh Saleh al-Taleb a attaqué, lors de son sermon vendredi dernier, le chiisme en disant que « certains groupes ont un rôle négatif dans la religion, et leur grande dépendance envers la prééminence de la descendance du Prophète, qui est caractéristique de cette secte, n’a rien à voir avec l’islam ». Les chiites révèrent, à la différence des sunnites, leurs douze imams, qui descendent du prophète Mohammad....
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La République islamique enquête sur un sermon controversé à La Mecque
le 29 août 2007 à 00h00
Le ministère iranien des Affaires étrangères enquête sur la nature d’un sermon controversé vendredi dernier à La Mecque, dont la presse conservatrice iranienne affirme qu’il était dirigé contre les chiites. Le porte-parole du ministère Mohammad Ali Hosseini, cité hier dans la presse iranienne, a notamment évoqué « des discours concernant les imams » du chiisme.
Selon le journal Jomhouri Eslami, cheikh Saleh al-Taleb a attaqué, lors de son sermon vendredi dernier, le chiisme en disant que « certains groupes ont un rôle négatif dans la religion, et leur grande dépendance envers la prééminence de la descendance du Prophète, qui est caractéristique de cette secte, n’a rien à voir avec l’islam ». Les chiites révèrent, à la différence des sunnites, leurs douze imams, qui descendent du prophète Mohammad. Cheikh Taleb a aussi attaqué l’Iran, selon le journal, en déclarant qu’« une des nations non arabes stimule la crise interconfessionnelle ». L’Iran est peuplé majoritairement de Persans et d’Azéris, et ne compte qu’une toute petite minorité (environ 3 %) d’Arabes. Les autorités iraniennes se sont aussi plaintes du mauvais traitement supposé de pèlerins iraniens se rendant dans les lieux saints saoudiens. Des pèlerins chiites se sont plaints d’être harcelés par des Saoudiens leur interdisant de pratiquer leur foi et qualifiant leurs rituels d’« anti-islamiques ». Les pèlerins chiites se rendent traditionnellement au cimetière Baqhi de Médine, où sont enterrés quatre de leurs imams.
Les relations entre l’Arabie saoudite, sunnite, et l’Iran ont toujours été sensibles en matière religieuse. Les chiites considèrent que leur troisième imam, Hussein, était seul habilité à guider l’islam en tant que descendant du Prophète. Sa mort aux mains du calife omeyyade Yazid, qui a imposé la domination du courant sunnite, est un des évènements fondateurs du chiisme, commémoré chaque année en Iran.
Le ministère iranien des Affaires étrangères enquête sur la nature d’un sermon controversé vendredi dernier à La Mecque, dont la presse conservatrice iranienne affirme qu’il était dirigé contre les chiites. Le porte-parole du ministère Mohammad Ali Hosseini, cité hier dans la presse iranienne, a notamment évoqué « des discours concernant les imams » du chiisme.
Selon le journal Jomhouri Eslami, cheikh Saleh al-Taleb a attaqué, lors de son sermon vendredi dernier, le chiisme en disant que « certains groupes ont un rôle négatif dans la religion, et leur grande dépendance envers la prééminence de la descendance du Prophète, qui est caractéristique de cette secte, n’a rien à voir avec l’islam ». Les chiites révèrent, à la différence des sunnites, leurs douze imams, qui descendent du prophète Mohammad....
Selon le journal Jomhouri Eslami, cheikh Saleh al-Taleb a attaqué, lors de son sermon vendredi dernier, le chiisme en disant que « certains groupes ont un rôle négatif dans la religion, et leur grande dépendance envers la prééminence de la descendance du Prophète, qui est caractéristique de cette secte, n’a rien à voir avec l’islam ». Les chiites révèrent, à la différence des sunnites, leurs douze imams, qui descendent du prophète Mohammad....