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Moyen Orient et Monde

Brèves

Maroc
Trafic de drogue : Rabat frappe fort


Les autorités marocaines viennent de porter un coup d'une ampleur inégalée au trafic de drogue vers l'Europe en déférant ces derniers jours devant la justice une centaine de trafiquants présumés, dont des fonctionnaires de sécurité. Cette filière, dont le démantèlement a été annoncé le 13 janvier par le ministère de l'Intérieur, opérait dans la région de Nador. Au cours des dernières années, elle a exporté plus de 30 tonnes de résine de cannabis vers la Belgique et les Pays-Bas via l'Espagne, avec la complicité présumée de gendarmes et d'éléments de la marine royale. Les plages désertiques du littoral méditerranéen servaient de point de départ pour l'acheminement de la drogue. Le ministre marocain de l'Intérieur, Chakib Benmoussa, a confirmé que l'enquête avait révélé « l'existence de personnes établies sur le territoire espagnol ». Y compris à Melilla, enclave espagnole au Maroc, proche de Nador. Les saisies opérées en 2008 au Maroc ont totalisé 110,8 tonnes de haschisch, 33,5 kg de cocaïne, 6,2 kg d'héroïne et 43 510 unités de psychotropes, selon le ministère de l'Intérieur. La valeur marchande de la drogue saisie en 2008 s'élèverait à environ 4 milliards d'euros, selon une source au sein du même ministère.

Irak
Obama : Un grand nombre de soldats US seront rapatriés d'ici à un an


Le président américain, Barack Obama, a affirmé qu'un nombre considérable des 140 000 soldats américains engagés en Irak reviendraient au pays dans un délai d'un an.
Dans une interview à la chaîne NBC, M. Obama a estimé que les élections provinciales tenues samedi en Irak avaient été le scrutin le plus tranquille dans ce pays depuis l'invasion de mars-avril 2003, qui avait fait tomber le régime de Saddam Hussein.
M. Obama, qui a eu récemment des discussions au Pentagone avec les chefs de l'état-major interarmes, s'est déclaré partisan d'un retrait responsable et par étapes des troupes américaines d'Irak.

Chine
Un manifestant lance une chaussure en direction de Jiabao à Cambridge


Un manifestant a lancé une chaussure hier en direction du Premier ministre chinois Wen Jiabao qui prononçait un discours à l'université de Cambridge, au nord de Londres, au dernier jour de sa visite au Royaume-Uni, selon un journaliste de l'AFP. Le manifestant s'est levé et a lancé une chaussure de sport vers le dirigeant chinois en criant « c'est un scandale », avant d'être rapidement maîtrisé et expulsé, selon ce journaliste. La chaussure a atterri sur l'estrade à environ un mètre du Premier ministre. Le protestataire, arrêté par les services de sécurité de l'université, a crié : « Comment l'université peut-elle se prosterner devant ce dictateur ? »

Le pouvoir appelle l'armée à une « obéissance absolue »

Préoccupées par une montée des troubles sociaux et par des « menaces multiples contre la sécurité », les autorités chinoises ont appelé les forces armées à une « obéissance absolue » au Parti communiste. L'appel, qui émane de la commission militaire centrale, dirigée par le chef de l'État, Hu Jintao, survient pendant une année où tombent plusieurs anniversaires délicats, comme le 20e de la répression sanglante du « printemps de Pékin », le 4 juin 1989, et le 50e de la fuite du dalaï-lama à la suite de l'échec d'un soulèvement contre la présence chinoise au Tibet.

Le dissident Huang Qi en procès après ses critiques postséisme

Le dissident chinois Huang Qi, arrêté après ses critiques contre les autorités à la suite du tremblement de terre au Sichuan (Sud-Ouest), sera jugé pour « possession illégale de secrets d'État », mais le procès prévu aujourd'hui a été reporté, ont indiqué hier sa femme et son avocat. « Ils ont accepté de repousser le procès après que nous sommes intervenus », a déclaré à l'AFP Mo Shaoping, dont le cabinet se trouve à Pékin, sans pouvoir dire cependant quand le procès aura finalement lieu. Selon la femme de Huang Qi, Zeng Li, son mari est poursuivi car « à l'époque du tremblement de terre, il a donné des documents aux parents qui ont perdu leurs enfants dans les écoles et accordé des interviews aux médias étrangers ». Quelque 7 000 établissements scolaires s'étaient effondrés lors du séisme du 12 mai, alors que les bâtiments officiels voisins restaient debout. Des parents avaient vivement dénoncé la corruption des responsables locaux, à l'origine, selon eux, de la mauvaise qualité des bâtiments.

Tibet
Le dalaï-lama brièvement hospitalisé à New Delhi pour un nerf coincé


Le dalaï-lama, le chef spirituel des bouddhistes tibétains âgé de 73 ans, a été brièvement hospitalisé hier à New Delhi pour un nerf coincé, subissant ainsi sa troisième hospitalisation en cinq mois. « Sa Sainteté souffrait d'un pincement d'un nerf de son bras dû probablement à un mouvement brusque ou à une mauvaise position », a expliqué à l'AFP par téléphone Tenzin Taklha, son plus proche conseiller, au moment où le dignitaire religieux quittait l'hôpital Apollo dans le sud de la capitale indienne. « Il va prendre des médicaments et peut-être porter une minerve. Tout va bien maintenant et nous allons retourner mardi à Dharamsala », dans le nord de l'Inde, où le dalaï-lama vit en exil depuis 1959 après avoir fui le Tibet, a précisé le porte-parole.

Thaïlande
Des rebelles tuent deux soldats avant de mutiler leurs corps dans le Sud musulman


Des rebelles séparatistes présumés dans le Sud musulman de la Thaïlande ont tué par balles hier deux soldats avant de mutiler et de brûler leurs corps, a annoncé la police. Les deux militaires, l'un musulman, l'autre bouddhiste, effectuaient une patrouille à moto dans un village de la province de Pattani lorsque au moins quatre insurgés, cachés sur le bord de la route, ont ouvert le feu et les ont tués. Les assaillants ont décapité un soldat et ont quasiment tranché la gorge du second avant de brûler leurs corps et de prendre la fuite, a précisé la police locale. Plus de 3 500 personnes ont trouvé la mort dans les violences séparatistes qui affectent depuis cinq ans les provinces les plus méridionales de la Thaïlande, où la population d'ethnie malaise est très majoritairement musulmane, contrairement au reste du royaume essentiellement bouddhiste.

Birmanie
Aung San Suu Kyi pose des conditions à l'envoyé spécial de l'ONU


L'opposante détenue en Birmanie, Aung San Suu Kyi, a estimé hier que le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon ne devrait venir dans ce pays gouverné par des généraux que si elle-même et tous les autres prisonniers politiques étaient libérés, selon son parti. Lors d'une rencontre inhabituelle avec l'émissaire onusien Ibrahim Gambari et cinq responsables de sa formation, la Ligue nationale pour la démocratie (LND), Mme Suu Kyi a cité plusieurs conditions pour un dialogue substantiel avec la junte, critiquant au passage les récentes condamnations à de lourdes peines de prison prononcées contre 270 dissidents. Il y a plus de 2 000 prisonniers politiques en Birmanie. La lauréate du prix Nobel de la paix, âgée de 63 ans, est assignée à résidence depuis 2003. Elle a été privée de liberté pendant la majeure partie des 19 dernières années.

Japon
Deux volcans en éruption, pas de victimes


 Deux volcans sont entrés en éruption hier au Japon à proximité de grandes agglomérations, sans faire de victimes ni de dégâts, a annoncé l'Agence météorologique. Les autorités ont conseillé de porter des masques dans les villes situées autour du mont Asama, à quelque 150 km au nord-ouest de Tokyo. « J'ai entendu un grondement et mes vitres se sont mises à trembler », a raconté à la télévision une femme habitant non loin du volcan. Dans le sud de l'archipel, le mont Sakurajima, haut de 1 117 mètres, est également entré en éruption dimanche soir et a craché de la lave à huit reprises, près de la ville de Kagoshima, a indiqué l'Agence météorologique, en mettant également en garde contre des projections de cendres. Le Japon, situé à la convergence de quatre plaques tectoniques, est soumis à une forte activité volcanique et sismique.

Colombie
Polémique après la libération unilatérale de quatre otages des FARC


La guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC, marxistes) a libéré dimanche quatre otages politiques, les premiers d'un groupe de six qu'elle s'était engagée à libérer sans contrepartie, le 21 décembre. La guérilla avait accepté la remise des otages à une commission composée de membres de « Colombiens pour la paix » - un groupe de personnalités de gauche avec lequel elle dialogue par écrit depuis le mois de septembre 2008 - et de membres du CICR.
Elle avait présenté sa décision comme un geste de « bonne volonté », dans le cadre du dialogue entamé avec Colombiens pour la paix. Dimanche, l'un des membres de Colombiens pour la paix participant au processus a accusé l'armée colombienne d'avoir survolé la zone de remise des otages et d'avoir mis en danger l'opération de libération.
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