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Chamoun accuse Aoun de servir de couverture chrétienne au Hezbollah

Au cours d’un dîner organisé par les cadres du parti, le chef du PNL Dory Chamoun a réitéré hier ses attaques contre le général Michel Aoun, l’accusant d’avoir donné une couverture chrétienne au Hezbollah, lui permettant ainsi de poursuivre sa politique de destruction de l’État. Dory Chamoun a aussi affirmé être favorable à un président d’entente si cela devait résoudre la crise, mais il s’est demandé quelle sera la politique suivie par ce « président sauveur du pays » ? Il a ajouté : « Nous souhaitons un président issu du courant souverainiste, attaché à la Constitution libanaise et à la légalité internationale. Tels sont nos critères pour le président. J’aimerais toutefois savoir quels sont ceux de l’opposition ? Est-elle d’accord avec un président qui veut construire un État moderne, non deux ou trois ? » Le chef du PNL a aussi accusé l’opposition de vouloir ramener la Syrie au Liban, « par la grande porte », rappelant que la majorité jouit de l’appui de la communauté internationale et celui des pays arabes, ajoutant : « Seuls deux États, qui sont d’ailleurs au ban de la communauté internationale, ne l’appuient pas », faisant ainsi allusion à la Syrie et à l’Iran. Dans une intervention télévisée, Dory Chamoun avait déclaré la veille que, selon lui, le Hezbollah et Amal ne représentent pas réellement la communauté chiite, le premier a des armes et le second est sous la botte du Hezbollah. Chamoun a encore affirmé que toute vacance à la tête de l’État fait le jeu des Syriens, qui, selon lui, sont terrorisés par la concrétisation du tribunal international chargé de juger les crimes commis au Liban au cours des deux dernières années.
Au cours d’un dîner organisé par les cadres du parti, le chef du PNL Dory Chamoun a réitéré hier ses attaques contre le général Michel Aoun, l’accusant d’avoir donné une couverture chrétienne au Hezbollah, lui permettant ainsi de poursuivre sa politique de destruction de l’État. Dory Chamoun a aussi affirmé être favorable à un président d’entente si cela devait résoudre la crise, mais il s’est demandé quelle sera la politique suivie par ce « président sauveur du pays » ? Il a ajouté : « Nous souhaitons un président issu du courant souverainiste, attaché à la Constitution libanaise et à la légalité internationale. Tels sont nos critères pour le président. J’aimerais toutefois savoir quels sont ceux de l’opposition ? Est-elle d’accord avec un président qui veut construire un État moderne,...