Le député Misbah Ahdab a fermement réagi aux propos du général Michel Aoun critiquant Samir Geagea et Walid Joumblatt. Non sans ironie, M. Ahdab a demandé « qui dirige qui, est-ce Koraytem qui dirige les chrétiens, comme il l’a dit à la veille des élections, ou Geagea et Joumblatt qui dirigent Koraytem ? » « Ces propos à caractère confessionnel sont de la pure provocation et...
Actualités - CHRONOLOGIE
Ahdab à Aoun : Les sunnites n’accepteront jamais la partition
le 25 août 2007 à 00h00
Le député Misbah Ahdab a fermement réagi aux propos du général Michel Aoun critiquant Samir Geagea et Walid Joumblatt. Non sans ironie, M. Ahdab a demandé « qui dirige qui, est-ce Koraytem qui dirige les chrétiens, comme il l’a dit à la veille des élections, ou Geagea et Joumblatt qui dirigent Koraytem ? » « Ces propos à caractère confessionnel sont de la pure provocation et sont la preuve d’une contradiction permanente », a poursuivi M. Ahdab. Le député de Tripoli a souhaité que le général Aoun, « s’il a une quelconque influence sur ses alliés, les invite à dialoguer pour s’entendre sur un président ». Misbah Ahdab a également rappelé que Aoun, « qui se dit aujourd’hui préoccupé par la partition, a pris part à cette partition dans les années quatre-vingt-dix ». Et d’ajouter que « ses propos provocateurs ne lui permettront jamais de devenir un président consensuel ». Affirmant que « les sunnites n’accepteront jamais la partition », M. Ahdab a précisé que « les propos de Samir Geagea sont unificateurs et ils veillent à préserver la République et la formule libanaise ». Il a également espéré qu’il y ait unanimité autour d’un président de la République, mettant en garde contre le vide qui porterait atteinte à la formule libanaise.
De son côté, le député Antoine Andraos s’est lancé dans une diatribe contre le général Aoun, rappelant « sa fuite, en 1990, à l’ambassade de France, laissant en plan l’armée, ses partisans et sa famille ». Il a aussi dénoncé « le marché en base duquel le général est retourné au Liban, et qui donne une couverture chrétienne au projet irano-syrien au Liban ». « L’histoire jugera un jour le comportement de Michel Aoun », a-t-il conclu, affirmant que « ce dernier a ainsi signé sa condamnation politique et morale ».
Le député Misbah Ahdab a fermement réagi aux propos du général Michel Aoun critiquant Samir Geagea et Walid Joumblatt. Non sans ironie, M. Ahdab a demandé « qui dirige qui, est-ce Koraytem qui dirige les chrétiens, comme il l’a dit à la veille des élections, ou Geagea et Joumblatt qui dirigent Koraytem ? » « Ces propos à caractère confessionnel sont de la pure provocation et...
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