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Les lecteurs ont voix au chapitre

Conseils d’un Libanais de Paris Mes chers compatriotes, chassez le naturel il revient au galop. La famille nous attire, comme à l’accoutumée, au pays du Cèdre bien-aimé. En me promenant du côté de Baabda, j’ai vu une pancarte « À louer ». Renseignements pris auprès des « agents » (immobiliers) internationaux, il paraît que c’est très difficile, cette fois-ci. Mes amis, j’ai un conseil à vous donner : faites un bon Mai 68 à la française, suivi d’un vrai sit-in à l’ukrainienne (et non à l’iranienne) et exigez le suffrage universel. Une fois cela fait, optez pour un candidat (maronite si nécessaire) qui soit orphelin, célibataire ou misanthrope. Cela nous évitera les passe-droits ! Il doit juste gérer économiquement la holding libanaise. Mon épouse Dima, qui traîne dans les cafés parisiens, a rencontré dans un café proche de l’ANPE (café des chômeurs) un candidat potentiel. Il a beaucoup de fans dans son pays, il adore le taboulé, affectionne particulièrement notre soie nationale mais, par contre, déteste le « kebab » à la damascène, Alors, pourquoi pas lui ? Amer DAOUK Les conditions d’une entente Jamais une star n’a été aussi adulée par ses fans. Les pro-oranges sont obnubilés par leur leader au point d’oublier d’avoir leur propre vision des choses. À en croire leurs dires, leurs dirigeants ne commettent aucune bourde et n’ont rien à se reprocher. Leur argumentation est souvent basée sur les critiques qu’ils portent envers l’autre camp. Demandez-leur de vous expliquer une prise de position quelconque, ils vous répondent : N’est-ce pas mieux que de suivre un autre ? Sans pour autant vous donner une analyse sensée des choses. Chers amis aounistes, l’histoire nous a prouvé que le culte de la personnalité n’a été voué qu’à l’échec. Alors acceptez vos fautes, reconnaissez vos défaites, écoutez ceux qui ne partagent pas votre avis et peut-être, et je dis bien peut-être, pourrions-nous un jour nous entendre. Paola El-KHAZEN À bas le « moi » ! Qu’attendent-ils, nos ir-responsables, pour se dépouiller de leur maudit « moi », cause primordiale de l’effondrement familial et national ? Un regard jeté sur l’émission Nihna La Baad (Nous sommes solidaires) suffit pour constater la misère du Libanais qui sollicite un logement, de l’eau, du courant électrique, un médicament, de quoi payer une opération chirurgicale, de la nourriture. Pousser le Liban, phare de la région, à demander l’aumône aux quatre coins du monde est un crime impardonnable. Oui, l’orgueil, la crise d’identité, le complexe de supériorité (fruit de l’infériorité), la soif de pouvoir, l’égoïsme et le dieu-dollar sont à la base de la désagrégation de notre pays. La phrase « In God We Trust » (en Dieu nous avons confiance) sur le billet vert nous asservit 24 heures sur 24. L’unique moyen de sauver notre pays, c’est de lui injecter un sang nouveau, jouissant d’une immunité contre la politique féodale. Nous sommes saturés de diatribes inhumaines qui étouffent en nous la fierté d’être libanais. Notre nouvelle génération ne manque guère d’hommes de valeur dignes de servir dans tous les domaines, professionnels et scientifiques. Georgette MÉDAWAR NDLR Dans le nombreux courrier que nous recevons quotidiennement, certaines lettres comportent des passages qui seraient difficilement publiables. Pour cette raison, et aussi afin de faire paraître le plus grand nombre possible de lettres, le journal se réserve le droit de n’en reproduire que les parties les plus significatives et d’en rectifier certains termes désobligeants. En outre, chaque missive doit comporter la signature (nom et prénom) de son auteur. Les lecteurs, nous en sommes certains, le comprendront, ce dont nous les remercions par avance.
Conseils d’un Libanais de Paris

Mes chers compatriotes, chassez le naturel il revient au galop. La famille nous attire, comme à l’accoutumée, au pays du Cèdre bien-aimé. En me promenant du côté de Baabda, j’ai vu une pancarte « À louer ».
Renseignements pris auprès des « agents » (immobiliers) internationaux, il paraît que c’est très difficile, cette fois-ci. Mes amis,...